Des membres de la coalition et de l’opposition ont mardi 23 avril 2013 commémoré le génocide arménien par les Turcs ottomans, malgré les efforts d’Israël pour arranger les choses avec la Turquie sur le raid sur la flottille de Gaza il y a trois ans au cours duquel huit ressortissants turcs sont morts.
Pendant et après la Première Guerre mondiale, entre 1 million et 1,5 million d’Arméniens sont morts ; l’anniversaire de la tuerie est marquée cette semaine. En raison des relations étroites de Jérusalem avec Ankara, le gouvernement n’a jamais reconnu officiellement les événements comme génocide.
“Combien d’entre nous sont vraiment familiers avec l’holocauste arménien ? Pourquoi sommes-nous indifférents lorsque la Turquie ne prend pas sa responsabilité ? “, A déclaré le député Ayelet Shaked (Habayit Hayehoudi). « Nous devons faire face à notre silence et celui du monde face à ces horreurs. Aucun pays ne s’est tenue à côté des Arméniens. Personne ne se souciait du génocide au Rwanda “.
Le député Israël Hasson (Kadima) a appelé ses collègues à soutenir le peuple arménien. « Nous avons formé une association d’amitié israélo-arménienne, et je demande à tous les députés qui veulent exprimer leur solidarité à se joindre à elle, même si le gouvernement a du mal à formuler une déclaration.“
Le député Reuven Rivlin (Likoud), ancien président de la Knesset, a déclaré : « La Turquie est et sera un allié d’Israël. Les négociations avec la Turquie sont compréhensibles et même nécessaire dans une perspective stratégique et diplomatique. Mais ces circonstances ne peuvent justifier que la Knesset ignore la tragédie d’un autre peuple “.
La députée Zahava Gal-On (Meretz) a évoqué les pourparlers de réconciliation avec la Turquie comme « un processus important et stratégique que je soutiens de tout cœur, mais il ne doit pas influer sur la reconnaissance du massacre du peuple arménien. Ce n’est pas que soit nous devons reconnaître le génocide ou soit avoir des relations avec la Turquie, nous pouvons faire les deux“.
Ofir Akunis, un sous-ministre du Bureau du Premier ministre, a déclaré que « en tant que Juifs et Israéliens, nous avons une obligation morale de se souvenir des tragédies humaines. L’une d’elle était le massacre du peuple arménien. L’Etat d’Israël n’a jamais nié ces événements terribles “.
Selon Akunis « une enquête sur ces événements doit être fait à travers un débat ouvert, pas par des déclarations politiques.“
En fin de compte, la Knesset a décidé que le Comité de la Chambre de la Knesset choisirait quel comité procédera à un débat plus large sur la question.
Source Armenews