Ancienne joueuse de Las Vegas, Salimata Simporé, qui a d’abord évolué au sein de la sélection de la Guinée équatoriale de 2006 à 2011, décide finalement de rentrer au bercail en 2015.
Après avoir également porté les couleurs de l’équipe nationale féminine du Faso, elle a rejoint cette année le championnat de Moldavie où elle s’engage en faveur du Dinamo-BGU.
Une formation qui occupe présentement la tête de son championnat avec 27 points, devant Minsk (2ème, 24 pts), après 9 journées.
À peine arrivée dans ce pays, la joueuse burkinabè de 33 ans, Salimata Simporé, est en train de donner des tournis à toutes ses adversaires, avec une performance inédites (8 buts en 8 matchs), de quoi susciter une vive polémique autour de son genre.
« J’avais 12 ans quand nous avons commencé à jouer avec les garçons au quartier. Entretemps l’ami de ma grande sœur est venu nous informer du projet de mise en place d’une équipe féminine de football.
Nous avons donc adhéré à cette équipe dénommée Les sirènes, ma grande sœur et moi », indique-t-elle.
Il faut dire que, l’histoire de Salimata Simporé, sort de l’ordinaire. Elle a déjà été sacré championne d’Afrique des nations en 2008 avec sa grande sœur Balguissa Simporé, défenseuse, sous le drapeau de la Guinée équatoriale. Leurs performances emmènent cette équipe à se qualifier pour la Coupe du monde féminine de football de 2011, où les équato-guinéennes prenaient part pour la première fois.
Les sœurs Simporé manqueront de participer à cette compétition. Elles sont notamment accusées d’être des garçons. Pour Salimata, il n’en est rien et ce doute a toujours été levé.
« On nous a accusées d’être des hommes mais je peux vous dire qu’à chaque fois qu’on devait disputer un match, on nous a toujours fait passer des tests de féminité dans les vestiaires pour lever le doute. Et les résultats ont toujours été négatifs », se souvient Salimata Simporé.
Source Fraternite
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