mardi 11 février 2020

La Cour suprême israélienne juge que la menace de mutilation génitale est une base pour l’octroi du statut de refugié à une famille ivoirienne !


La Haute Cour de justice d’Israël a établi un précédent dimanche dans les cas de demandeurs d’asile, après avoir ordonné à l’État d’accorder le statut de réfugié à une famille ivoirienne de peur que leurs filles ne soient exposées à des mutilations génitales (MGM) si elles étaient forcées de retourner dans leur pays d’origine.......Détails........


Dans leur décision majoritaire, les juges ont jugé que les mutilations génitales peuvent être considérées comme une forme de persécution pour laquelle une femme mérite le statut de réfugiée sur la base des conventions internationales. 
Le ministre de l’Intérieur, Arye Dery, a déclaré qu’il avait l’intention d’ordonner au procureur général Mendelblit de demander une nouvelle audition, arguant que la décision du tribunal « pourrait avoir des conséquences très dures et changer totalement la politique d’immigration d’Israël ».
Maintenant, affirme Dery, «de nombreuses femmes africaines peuvent venir et nous devrons les accueillir… c’est inacceptable et j’ai l’intention de le combattre. Nous ne pouvons pas changer la politique d’immigration actuelle.  »
L’Organisation mondiale de la santé définit cette pratique comme impliquant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins externes ou d’autres lésions des organes féminins pour des raisons non médicales.
Selon l’OMS , les mutilations sexuelles féminines n’ont aucun bénéfice connu pour la santé. 
Bien au contraire, on sait qu’elles sont préjudiciables à bien des égards aux jeunes filles et aux femmes. Mais surtout, elles sont douloureuses et traumatisantes. 
L’ablation de tissus génitaux normaux et sains ou les dommages causés à ces tissus entravent le fonctionnement naturel de l’organisme féminin et a diverses conséquences immédiates ou plus durables sur la santé.
Pour sa part, l’État a déclaré qu’il accorderait à la famille un visa humanitaire et qu’une décision de justice n’était pas nécessaire, mais les juges ont choisi de créer un précédent en raison de ce qu’ils considéraient comme le principe sous-jacent à l’affaire. 
L’opinion minoritaire a trouvé que l’octroi du visa de statut humanitaire, remplacerait tout besoin de discuter du statut de réfugié.

Source Intellivoire
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