Membre du parti nationaliste arabe Balad, Heba Yazbak présentait sa candidature pour les élections législatives du 2 mars.
Elle a été accusée par la commission électorale de soutenir le «terrorisme», notamment en affichant son soutien à une figure du Hezbollah chiite libanais, Samir Kantar, qui a purgé une peine de prison à perpétuité en Israël pour le meurtre d'Israéliens en 1979, avant d'être libéré en 2008.
«Il n'y a pas en ce qui la concerne de 'masse critique' de preuves formelles et convaincantes qui justifie d'invalider» sa candidature, a estimé la Cour suprême qui a indiqué avoir pris en considération les «remords» exprimés par Mme Yazbak «sur certaines de ses publications».
Le recours intenté contre Mme Yazbak a été initié par le Likoud, le parti du premier ministre Benjamin Netanyahu, et par Israël Beiteinou, la formation nationaliste de l'ancien ministre de la Défense Avigdor Lieberman.
Ces deux formations réclament la disqualification de partis contestant le caractère juif de l'Etat d'Israël ou soutenant toute lutte armée contre l'Etat hébreu.
Les décisions de la commission électorale - constituée d'un juge et de représentants des partis en proportion de leur nombre de sièges au Parlement - peuvent être contestées devant la Cour suprême et Mme Yazbak avait indiqué qu'elle allait faire appel de cette décision.
«Quiconque veut Heba Yazbak dans l'opposition, et non dans le gouvernement, doit voter uniquement pour le Likoud» a réagi sur Twitter le Likoud.
Les élections de mars sont les troisièmes en moins d'un an en Israël.
Au terme des élections anticipées d'avril, puis de septembre, ni M. Netanyahu ni son rival le centriste Benny Gantz, du parti «Bleu-Blanc», n'ont réussi à rallier 61 députés, seuil de la majorité parlementaire nécessaire pour former un gouvernement.
Source Le Figaro
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