mardi 3 septembre 2019

Colère en Judée Samarie après la mort suspecte d'une jeune femme arabe....


Des dizaines de femmes ont manifesté ce lundi devant le siège du gouvernement palestinien à Ramallah, en Judée Samarie, après la mort mystérieuse d'une jeune Palestinienne, dénoncée par certains comme un «crime d'honneur».......Détails.........



Israa Ghrayeb, 21 ans, est décédée le 22 août dernier d'un AVC selon sa famille, à Beit Sahour, près de Bethléem, dans le sud de la Judée Samarie. 
Mais de nombreux Palestiniens y ont vu un «crime d'honneur», appelant sur les réseaux sociaux la justice à rendre publique l'enquête sur sa mort. 
Selon des médias locaux, la jeune femme aurait été tuée par des membres de sa famille après avoir posté une photo d'elle en compagnie d'un prétendant sur Instagram, sa famille ayant pourtant donné son accord à leur rencontre. 
Depuis, le mot-clé «Nous sommes tous Israa Ghrayeb» a fleuri sur les réseaux sociaux et la police palestinienne a assuré avoir ouvert une enquête sur cette affaire.
Lundi, le premier ministre palestinien Mohammad Chtayyeh a annoncé que plusieurs personnes ont été arrêtées pour être interrogées. 
«L'enquête se poursuit, nous attendons les résultats des tests de laboratoire», a-t-il dit dans une vidéo diffusée par l'agence de presse palestinienne Wafa. «Tout indique que c'est un meurtre», a expliqué à l'AFP l'ancienne ministre Majda al-Masri, présente au rassemblement. 
«Cette manifestation aujourd'hui n'est pas seulement pour que les auteurs soient poursuivis, mais aussi pour que le gouvernement assume ses responsabilités en promulguant la loi pour protéger les familles».
Majda al-Masri a appelé le président palestinien Mahmoud Abbas -comme il s'y était engagé selon elle - à modifier le code pénal jordanien de 1960, en vigueur en Judée Samarie, qui considère encore la défense de «l'honneur» comme une circonstance atténuante pour un homicide. 
Selon le Centre des femmes pour l'aide légale et le conseil, une ONG qui recense les violences contre les femmes en Judée Samarie et à Gaza, 23 féminicides ont été recensés en 2018 et au moins 18 jusqu'à maintenant en 2019. 
L'an dernier, Mahmoud Abbas a par ailleurs abrogé un article du code pénal qui permettait aux hommes accusés de viol d'échapper à toute sanction pénale s'ils épousaient leur victime, selon l'ONG Human Rights Watch.

Source Le Figaro
Vous nous aimez, prouvez-le....


Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook... 
Sommaire
 Vous avez un business ?