Accusé d'avoir fomenté des attaques acoustiques susceptibles de provoquer de tels soucis de santé, Cuba a démenti toute implication.
La Havane accusait même Washington d'avoir fabriqué cette histoire pour nuire au régime.
Attaques acoustiques ou manipulation?
Jusqu'à récemment, aucun élément ne permettait de trancher entre ces deux hypothèses. Les États-Unis ont pourtant missionné leurs services de renseignement et des experts médicaux pour connaître le fin mot de l'histoire. En vain.
C'est d'Israël que pourrait venir la résolution de cet épais mystère, baptisé le «Syndrome de La Havane».
Une étude pluridisciplinaire dirigée par le Docteur Alon Friedman de l'Université Ben-Gourion en association avec l'Autorité sanitaire canadienne et l'Université Dalhousie d'Halifax au Canada, aurait permis de résoudre l'énigme.
Le «Jérusalem Post», dans son édition du 20 septembre, révèle que les chercheurs ont pu identifier la région du cerveau qui avait été atteinte par le mystérieux syndrome.
Des inhibiteurs de cholinestérases, présents dans des venins de serpent et des insecticides organophosphorés pourraient être à l'origine des troubles observés. Le cholinestérase est un des enzymes nécessaires au bon fonctionnement du système nerveux.
Les résultats de cette étude réalisée suite à des tests sur 26 personnes dont des diplomates en poste à La Havane doivent être publiés sur internet par souci de transparence.
Mais ses conclusions ont fuité.
Le «Jérusalem Post» écrit que des diplomates ont été examinés avant et après leur passage à Cuba.
«Notre équipe a constaté des changements neuronaux surgis lors de leur séjour à La Havane», confiait au journal israélien le Dr Friedman.
L'étude réalisée conclut que la cause la plus probable du syndrome de La Havane est une exposition répétée à des neurotoxines.
Elle valide aussi la nécessité de recherche supplémentaire concernant l'usage de pesticides et leurs conséquences sur notre santé.
Source La Tribune de Geneve
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