"Le Liban est entré dans la carte des pays pétroliers. Nous cherchons à forer le premier puits en décembre", a déclaré Mme Boustani lors d'un discours lors du Forum Beirut Energy (BEF).
En avril dernier, la ministre libanaise avait annoncé que la première zone de forage avait été choisie dans le bloc 4 de la Zone économique exclusive (ZEE) du Liban pour l'exploitation des ressources d'hydrocarbures offshore, après un entretien avec des responsables du groupe pétrolier français Total au Moyen-Orient.
Total fait partie, avec ENI et Novatek, du consortium de trois entreprises avec qui le Liban a signé en 2018 son premier contrat d’exploration pour deux blocs de sa ZEE.
Le forage du puits devrait permettre de confirmer le potentiel du pays en matière d'hydrocarbures. Il est programmé pour la fin de l’année 2019, celui du second, dans le bloc 9, en 2020.
Il y a une dizaine de jours, Nada Boustani, avait annoncé qu’une compagnie américaine, Vantage Drilling, avait été retenue pour entamer ces travaux de forage dans le bloc 4.
En avril, Beyrouth a lancé un second appel d’offres pour l’exploration de cinq nouveaux blocs, avec comme date butoir janvier 2020.
Le Liban doit par ailleurs résoudre certains différends sur la démarcation des frontières maritimes avec ses voisins.
Une partie du bloc 9 se trouve dans une zone maritime disputée avec Israël, pays avec lequel le Liban est techniquement en état de guerre. Le Liban a aussi un problème à résoudre avec la Syrie.
Les blocs 1 et 2, concernés par le dernier appel d’offres, se trouvent près d’une frontière maritime dont Damas a toujours refusé de discuter le tracé.
Source L'Orient le Jour
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