Cette collection exceptionnelle, composée de plus de 1400 oeuvres, a été découverte par les autorités allemandes lors d’une enquête fiscale en 2012. Des merveilles dont on ignorait l’existence.
Une grande partie de la collection aurait été pillée par les nazis à des propriétaires juifs pendant la Seconde Guerre mondiale pour se débarrasser des œuvres d’«art dégénéré», vomies par les Allemands.
«L’exposition a une valeur symbolique», a déclaré la conservatrice de l’art européen du musée israélien, Schlomit Steinberg.
Depuis quelques années, la restitution aux héritiers des oeuvres pillées est l’un des objectifs du musée.
Sous certains tableaux, il est indiqué aux visiteurs si une recherche du propriétaire originel est en cours.
A sa mort, Cornelius Gurlitt avait désigné le Musée des beaux-arts de Berne comme l'héritier de sa collection.
En juillet 2019, une oeuvre du peintre français Paul Signac, faisant partie de la collection de Guritt, avait été rendue à la famille de son propriétaire, Gaston Prosper Lévy, un agent immobilier français et juif, spolié par les nazis.
Répartis dans trois galeries, ces chefs-d’oeuvre sont exposés jusqu’au 15 janvier 2020 sur les murs du musée de Jérusalem.
Source Paris Match
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