dimanche 22 septembre 2019

Les résultats définitifs des législatives confirment une impasse politique en Israël


Bleu-Blanc accueille dans ses rangs un ancien directeur-adjoint du Mossad (les services secrets extérieurs) et le Likoud un ancien directeur du Shin Bet (les services secrets intérieurs). La main est tendue mais les doigts croisés, au lendemain de l'offre d'union formulée par Benyamin Nétanyahu et refusée par Benny Gantz.......Détails.........



Dans plusieurs villes du sud d'Israël régulièrement visées par le Hamas ou le Djihad islamique, les électeurs ont plus voté qu'en avril et le Premier ministre y a perdu quelques points (de 34 à 31 %, à Ashdod par exemple), échouant à convaincre des populations à bout de nerfs qu'il est le meilleur bouclier anti-roquettes. 
Il faudrait pour l'un ou pour l'autre des protagonistes rallier 30 autres député·e·s à son camp pour obtenir une majorité, 61 député·e·s donc, qui lui permettrait d'obtenir la direction du gouvernement. 
Le président Rivlin doit entamer dimanche des consultations avec les partis au Parlement, qui doivent chacun recommander un candidat pour la constitution d'un gouvernement. Il aura 28 jours pour ce faire, avec une prolongation possible de 14 jours.
Aucun député Likud n'a ouvertement déclaré qu'ils tenteraient de chasser Netanyahu de la présidence de la formation. 
"Nous n'avons qu'une seule option: un gouvernement large, libéral, national, constitué de d'Israël Beitenou, du Likoud et de Bleu-blanc", a-t-il déclaré devant ses soutiens réunis à Jérusalem. "Nous espérons qu'il s'agit du début de la souveraineté" israélienne sur "l'ensemble" de la Cisjordanie, a ajouté ce responsable.
" Je ne prévois aucun changement réel en termes de politique de sécurité " en cas de victoire de " Bleu-blanc", précise le politologue, ajoutant que les dirigeants de ce parti bénéficient du respect de la population pour l'armée, institution vénérée en Israël.
L'annonce du gouvernement mené par Benjamin Netanyahu est intervenue alors que les principaux partis se préparaient à tenir en soirée leurs derniers rassemblements de campagne pour galvaniser leurs troupes en vue de ce scrutin. 
Au milieu, Avigdor Lieberman et son parti nationaliste laïc à la fois hostile aux partis arabes et aux juifs ultra-orthodoxes joue clairement la carte du "non-aligné". Il l'a annoncé, il veut un gouvernement d'union nationale avec le Likoud et le parti Bleu et blanc.
Ce sont "les deux faces d'une même pièce", a réagi le mouvement Fatah du président Mahmoud Abbas, à l'éventualité du remplacement de Benyamin Netanyahu par Benny Gantz à la tête du gouvernement israélien.
Le Premier ministre n'avait pas répondu à cet appel et plutôt critiqué son adversaire pour vouloir discuter avec la "liste unie" des partis arabes, troisième force politique du pays selon les résultats provisoires et arc-boutée contre M. Netanyahou. 
Il a provoqué de nouvelles élections afin d'avoir plus de voix et être élu. Depuis, malgré une campagne électorale intense, peu de choses ont bougé. Dans deux semaines, il doit passer devant le juge avant une possible mise en examen.
Ainsi la stratégie Netanyahou pourrait se dérouler en trois étapes. On saura mardi si elles auront coûté son poste à Benyamin Netanyahou. 
Il est sur la même ligne que Netanyahou, voire critique sur la faiblesse de Netanyahou quant à la question iranienne et palestinienne. "... en tirant sur des Palestiniens désarmés".
Pour le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), "les élections israéliennes viseraient à maintenir le statu quo ou à renforcer l'apartheid israélien". Avec un nouveau Gouvernement, au plus tôt, à la Fin d'Octobre de prévu.

Source Seven Equities
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