Alors que la date limite pour la signature d'un accord surle programme nucléaire de l'Iran se rapproche, l'Iran affirme que les négociations ont échoué entre les deux parties par la faute de " la pression sioniste ". Le chef d'état-major de l'Armée iranienne, Hassan Firuzabadi, a déclaré samedi soir, que, même avant le début des pourparlers à Genève, en Suisse, l'accord avait déja été contrecarré par Israël et les républicains américains...
Firuzbadi a, entre autres, blâmé les élections américaines de mi-mandat dans lequelles les républicains ont remporté la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants, expliquant que " le lobby juif a une plus grande influence sur le parti républicain que sur le parti démocrate ".
En raison des difficultés rencontrées au cours des négociations, plusieurs médias ont rapporté que les six puissances mondiales ont l'intention de prolonger le délai de un an mais l'Iran a déclaré que pour sa part, ils n' ont pas encore reçu d'offre de prolongation.
Firuzabadi a ajouté que lors de la précédente série de pourparlers qui se sont tenus à Oman, ils étaient " très proches d'un accord, mais les Américains n'ont fait que répéter les paroles des sionistes ". Selon lui, " l'argent payé par les sionistes pour amener les républicains au pouvoir est la preuve qu'ils refuseront les propositions de la république d'Iran ".
Le Ministère des Affaires étrangères iranien,Mohammed Javad Zarif , a également rejeté les allégations suivant lesquelles Kerry aurait adopté une attitude plus souple envers l'Iran et aurait soumis une nouvelle proposition à l'accord : "Il y a eu beaucoup de longues discussions mais aucune nouvelle idée ou suggestion n'a été présentée ".
Malgré ces déclarations sur les " sionistes ", la principale raison de l'échec des négociations reste liée à deux questions clés : l'enrichissement ( un processus qui rend l'uranium adapte a un usage énergétique mais aussi apte a servir pour la fabrication d'une arme atomique ) et le rythme de la levée des sanctions, trop lent selon Téhéran.
L'Iran veut augmenter massivement le nombre de centrifugeuses afin, selon elle, de fabriquer du combustible nucleaire pour alimenter ses futurs réacteurs futurs, alors que l'Occident veut que l'Iran réduise considérablement son nombre de centrifugeuses, passant de 19.000 à 4500.
Les six grandes puissances craignent que l'Iran soit capable de produire une bombe nucléaire dans un court laps de temps.
En outre, l'Iran exige une suppression rapide des sanctions économiques tandis que l'Occident favorise une suspension lente des sanctions et une annulation progressive dépendant du degré de coopération de l'Iran.
Pour finir sur les desaccords, les six grandes puissances exigent que le futur accord entre les deux parties soit d'une durée de 20 ans mais l'Iran insiste pour que la durée soit beaucoup plus courte...
Source Koide9enisrael