Dimanche dernier, le président français avait fait quatre demandes précises concernant le nucléaire iranien : « Première exigence : mettre l’intégralité des installations nucléaires iraniennes sous contrôle international, dès à présent. Deuxième point : suspendre l’enrichissement (d’uranium) à 20%. Troisième exigence : réduire le stock existant. Et enfin, arrêter la construction de la centrale d’Arak », conçue pour produire du plutonium, qui permet de remplacer l’uranium hautement enrichi pour fabriquer une bombe.
François Hollande peut ajouter une quatrième demande précise, lors de la reprise des négociations, demain mercredi 20 novembre à Genève :
Un groupe d’opposition iranienne exilé en France et basé à Paris, le NCRI a en effet déclaré lundi 18 novembre à Reuters qu’un nouveau site nucléaire souterrain est en construction et qu’il faisait partie du programme de construction de l’arme atomique.
Le NCRI a indiqué que des membres de l’organisation populaire des Mujahideen d’Iran (PMOI) se sont procurés des informations fiables attestant de l’existence d’un nouveau site destiné au projet nucléaire iranien. Il a ajouté ne pas avoir de détail sur le type d’activité qui y sont conduites.
« Selon plusieurs informations spécifiques obtenues par la résistance iranienne, le régime des mollahs établit ou complète l’établissement d’un site parallèle, secret et non déclaré, pour son projet nucléaire », a déclaré Mehdi Abrichamtchi du NCRI aux journalistes.
Le NCRI affirme que le nouveau site se trouve à 600 mètres dans un complex souterrain situé sous une montagne à 10km de la ville de Mobarekeh, proche de l’autoroute Isfahan-Shiraz, à l’intérieur du complexe militaire Haft-e Tir.
Abrichamtchi précise que les travaux du site ont commencé en 2005 et la construction des tunnels était complète en 2009. Les travaux sur le site ont récemment été terminés.
Abrichamtchi ajoute que l’Organisation de défense et d’innovation iranienne gère les activités nucléaires sensibles et également ce nouveau complexe, qui est plus sécurisé que le reste des complexes militaires.
Et il termine en indiquant que ces informations ont été transmises à l’AIEA (International Atomic Energy Agency), des Nations Unies.
Source JerusalemPlus