Jérusalem, Riyad stupéfaits : l’Iran obtiendrait droit au chapitre sur tous les problèmes régionaux, dont l’Afghanistan, le Liban, mais aussi le conflit palestino-israélien…Les sources exclusives de Debkafile à Washington révèlent que : le Président Barack Obama et le Secrétaire d’Etat américain John Kerry ont donné leur accord secret pour élever l’Iran au statut de 7ème puissance mondiale, offrir une forte incitation à signer l’accord nucléaire intermédiaire du 24 novembre 2013, à Genève, qu’il se montre à la hauteur de ses obligations, au cours des six mois à venir et ainsi signer un accord de compréhension mutuelle.
Alors que l’Iran a toujours exigé le respect et un statut égal en tant que puissance régionale, jamais dans leurs rêves les plus fous, les Ayatollahs n’ont espéré se voir gratifiés de la position de grande puissance, disposant d’un rôle d’autorité reconnu par les six grandes puissances pour traiter des problè-mes de la région dans son ensemble, concernant le Golfe Persique, le Moyen-Orient, l’Asie centrale et occidentale, y compris l’Afghanistan.
Les sources iraniennes de Debkafile rapportent que le Président Hassan Rouhani et le Ministre des affaires étrangères iranien Javad Zarif ont présenté cet acquis impressionnant, lundi, à leurs détracteurs de la ligne dure en Iran, qui les accusaient de trop céder des conditions de réalisation du programme nucléaire iranien, pour parvenir à un accord avec l’Occident. « Nous revenons de Genève avec la reconnaissance en tant que puissance mondiale », ont-ils pu leur rétorquer.
Les premiers indices de la toute nouvelle réévaluation de l’Iran ne sont pas encore saillants, mais des sources occidentales bien informées des conditions d’entente américano-iraniennes affirment qu’ils ne seraient pas surpris de voir le Président Rouhani s’asseoir aux futurs sommets du même côté de la table que les six puissances qui faisaient face à l’Iran, durant les négociations de Genève. Zarif assisterait aussi, aux rencontres à venir des ministres des affaires étrangères, en tant qu’égal de classe mondiale.
Jérusalem et Riyad sont littéralement atterrés par ces évolutions. Nos sources à Jérusalem rapportent que le Premier Ministre Binyamin Netanyahou qui a tenu ces révélations à distance de ses collègues du cabinet, multiplie les consultations avec les chefs de ses services de sécurité et des renseignements et le Commandement de Tsahal, pour décider de quelle façon faire face au soudain remplacement d’Israël par l’Iran, en tant qu’allié n°1 de l’Amérique dans la région.
De façon plus immédiate, un Iran hostile, doté d’un rôle dans les négociations parrainées par les Etats-Unis avec les Palestiniens, n’incitent pas à imaginer les complications que cela engendrerait.
La Maison royale saoudienne est profondément plongée des discussions aussi anxieuses et animées par la colère.
Certaines sources occidentales et israéliennes, présentes dans les deux capitales, affirment qu’Israël et l’Arabie Saoudite trouvent même la promotion du statut de l’Iran plus choquante et délétère que ses prétentions à obtenir l’arme nucléaire. Aucun n’avait imaginé que l’Administration Obama serait capable d’un retournement d’alliances aussi extrême.
Source JerusalemPlus