mardi 1 décembre 2020

Liban/Israël: le prochain round de négociation reporté


La prochaine réunion dans le cadre des négociations entre le Liban et Israël visant à délimiter les zones économiques exclusives des 2 pays a été reportée, indique-t-on de source médiatique........Détails........ 

Cette réunion, initialement prévue le 2 décembre, aurait été reportée suite à une demande israélienne qui n’ont pas donné plus de détails. 
Les autorités libanaises ont été informés de ce report par le médiateur américain en charge du dossier.
 Certaines sources libanaises indiquent que ce report aurait été demandé suite aux nouvelles demandes libanaises qui revendiquent désormais un partage des ressources maritimes via le prolongement de la ligne de Ras Naqoura. Dans la zone revendiquée se trouvent déjà plusieurs champs pétroliers et gaziers déjà découverts.
Pour rappel, à l’origine de ce problème, les négociations entre le Liban et Chypre en 2011. Le point de départ de la zone a été fixée arbitrairement par les 2 pays au point 1 des frontières.
Par conséquent, l’Etat Hébreu a décidé de poursuivre la délimitation de ses frontières maritimes au point 25 selon ses mesures qui correspond au point 1 pour le Liban.
Cependant le Liban estimait dès le départ que le point de départ de sa zone d’exclusivité économique se situait au point 0, selon Beyrouth ou 23, selon l’état hébreu et situé à 17 km au sud du point 1 , fixé lors des négociations entre Tel Aviv et Nicosie.
Ainsi est délimité un triangle allant du point B1 situé à Ras al Naqoura au point 0 puis au point 1.
Cette zone est revendiquée par les 2 états, le Liban et Israël. Elle couvre ainsi plus de 800 kilomètres carrés. Une partie des blocs 8, 9 et 10 se trouvent ainsi au centre de la polémique.
La situation s’est aggravée par la découverte d’un potentiel important de gisements gaziers et pétrolier dans cette zone.
Le Liban indique disposer de cartes prouvant que la zone lui appartiendrait.
Par ailleurs, la ligne Hoff du nom du médiateur américain qui s’était déjà saisi du dossier en 2011 et que Beyrouth avait déjà rejeté, accorde 560 kilomètres carrés au Liban et le solde à Tel Aviv.
En 2019, alors que des négociations semblaient pouvoir être relancées entre le Liban et Israël, elles se sont brusquement interrompues pour des raisons jusqu’à présent inconnues. La tension entre les 2 pays est également montée d’un cran avec la découverte de tunnels traversant la ligne bleue, ligne de démarcation entre les 2 pays.
Le 14 octobre, des négociations entre le Liban et Israël s’ouvrent au QG de la FINUL à Naqoura et en présence du médiateur américain, le sous-secrétaire d’état des Etats-Unis, David Schenker, et sous les auspices du coordinateur spécial de l’ONU au Liban Jan Kubis.
Tel Aviv, faisant part de l’existence de 2 îlots dans son territoire – des îlots inhabités – situés non loin des côtes israéliennes aurait également aurait également étendu ses revendications sur les blocs libanais.
Au cours du 3ème round de négociation qui s’est déroulé le 28 octobre, le Liban aurait ainsi durci sa position et informe la délégation israélienne au sujet de ses nouvelles revendications, élargissant la zone maritime exclusive à 1 430 kilomètres carrés supplémentaires au détriment d’Israël, en prolongeant d’une ligne droit la frontière terrestre. 
Cette zone comprendrait plusieurs champs gaziers déjà découverts et attribués par Israël à une compagnie d’exploitation grecque. 
Ces demandes libanaises devraient ainsi geler l’exploitation de ces champs jusqu’à conclusion d’un accord.
Il s’agit pour le Liban de n’effectuer aucune concession sur ses zones maritimes alors qu’Israël en revendiquait préalablement une partie, notent certaines sources, qui s’attendent à ce qu’un accord puisse être conclu avant la fin de l’année, accordant toute la zone originale au Liban.

Source Libnanews
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