Les origines de cette célèbre chanteuse israélienne remontent au Maroc. C’est une amazighe de Tinghir, où ses grands-parents paternels sont nés. Sa mère a vu le jour à Casablanca. Ses parents ont immigré en Israël, où elle est née en 1980 dans la ville de Netivot, qui est le plus grand rassemblement de Juifs d’origine marocaine.
Neta Elkayam s’est passionnée pour le patrimoine marocain, aux multiples affluents. Elle s’est assignée comme objectif et défi de le promouvoir et de le revitaliser en en rajeunissant la distribution.
Grâce à son talent et à sa persévérance, elle a réussi à se faire une place prestigieuse sur la scène artistique en Israël, et à devenir la chanteuse favorite des Juifs orientaux, en particulier ceux originaires du Maroc, pour lesquels sa voix et ses chansons servent de tapis volant qui les ramènent sur les lieux de leur paradis perdu.
« La musique marocaine n’existe pas seulement au Maroc. La communauté juive marocaine a apporté de merveilleuses traditions en Israël. Nos grands-mères parlaient le dialecte marocain.
Lors des mariages et des fêtes, la musique marocaine est très présente. Dans les temples, nos rituels se font à la marocaine.
Nous vivons au Maroc tous les jours, même en étant loin de ce pays si cher », explique Neta Elkayam.
Neta Elkayam partage l’amour du patrimoine marocain avec son mari, Amit Hai Cohen, originaire de Ouarzazate, qui l’accompagne en jouant au piano. Ils vivent à Jérusalem, avec en commun, l’amour de la musique et du patrimoine marocain.
Neta Elkayam a participé à de nombreux festivals marocains et a représenté le Maroc dans de nombreuses manifestations artistiques et musicales à travers le monde.
L’histoire de sa passion pour le Maroc a été au centre du film documentaire “Dans tes yeux, je vois mon pays“, du réalisateur marocain Kamal Hachkar, passionné par l’héritage juif marocain, et autour de « Tingir-Jérusalem », un film axé sur les racines amazighes des Juifs marocains.
Source Morocco Jewish Times
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