Bilan en ce mardi matin
Nombre total d'infections: 21.246
Guérisons: 15.812
Décès: 307
Sous réspirateurs artificiels 27
Cas graves: 42
Nombre de malades actuels: 5127
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-"Le pays traverse la pire crise économique de son histoire"
-''Il y a des nouveaux cas ? Vraiment ?'' : en Israël, les habitants de Jaffa dans le déni face au coronavirus
-Nouvelle flambée de contaminations en Judée Samarie et dans la Bande de Gaza
-Un taux record de contamination depuis le début de la pandémie
-Israël s'apprête à imposer à nouveau le confinement local
-Un taux record de contamination depuis le début de la pandémie
-Israël s'apprête à imposer à nouveau le confinement local
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Le nouveau ministre des Finances, Israel Katz, a affirmé lundi qu'Israël se trouvait "dans la pire situation économique" qu'ait connue le pays "au cours des dernières décennies", en raison de la pandémie du Covid-19.
"Cela ne va pas s'améliorer puisque selon les estimations, le déficit public va augmenter de plus de 10% du PIB d'ici la fin de l'année. Cela va entraîner une croissance négative, mais également un mauvais ratio PIB/endettement", a-t-il prédit.
M. Katz a néanmoins indiqué que le gouvernement aiderait les entreprises à faire face à la crise, parlant d'"énormes sommes" d'argent injectées dans l'économie.
"Nous observons une tendance inquiétante concernant la hausse du nombre de cas de contamination. La courbe a commencé très haut, puis est retombée, mais elle est repartie à la hausse," s'est inquiété le ministre, tout en rejetant l'éventualité d'un nouveau confinement.
"Aujourd'hui, notre économie est sûre, mais tout le monde doit obéir aux règles", a-t-il exhorté, en faisant référence aux mesures sanitaires (distanciation sociale, port du masque, lavage des mains).
Alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a envisagé lundi d'augmenter le montant des contraventions en cas de non-respect des règles d'hygiène, M. Katz a assuré que le gouvernement n'avait "aucun intérêt à prendre l'argent du grand public".
"Nous voulons simplement inciter les gens à respecter les règles", a-t-il conclu.
''Il y a des nouveaux cas ? Vraiment ?'' : en Israël, les habitants de Jaffa dans le déni face au coronavirus
En Israël, qui a commencé à déconfiner environ trois semaines avant la France, la deuxième vague est là, estime le Conseil scientifique.
Dès février, le pays avait réagi rapidement et efficacement face au coronavirus, d'où le nombre de morts assez faible : un peu plus de 300 pour neuf millions d'habitants.
Mais à présent, on recense entre 200 et 300 nouveaux cas par jour, notamment dans les écoles, les foyers pour migrants africains, dans les localités arabes et bédouines ou encore à Tel Aviv et Jaffa, la ville la plus durement touchée par le virus.
Dans cette dernière commune située près de Tel-Aviv, les comportements se relâchent, suscitant l'inquiétude des politiques et des scientifiques.
Ainsi, si au bord de la méditerranée la deuxième vague du coronavirus a frappé, Amit n'est visiblement pas au courant : "Il y a des nouveaux cas à Jaffa, demande-t-il, étonné.
Vraiment ? Il y en a beaucoup ? Je ne savais pas !'' Il ne porte pas de masque, comme à peu près neuf promeneurs sur dix, alors qu'il est théoriquement obligatoire sous peine d'amende.
Ayelet et Adi n'ont pas peur du virus. "On pense que c'est presque terminé : les statistiques disent qu'il y a plus de cas à Jaffa. C'est vrai... peut-être que... mais tout va bien !''
À Jaffa, le gouvernement a placé le quartier Ajami en périmètre restreint : écoles fermées, rassemblements de plus de dix personnes interdits, mais il y a bien peu de contrôles.
Dans ce restaurant les employés portent gants et masque, comme Imad, qui aimerait bien que tout le monde fasse comme lui.
"C'est très difficile de porter le masque tout le temps, c'est difficile de reprendre son souffle, explique-t-il. Mais je suis inquiet tu sais, pour mes enfants, pour mes voisins, oui, j'ai peur...'' Si rien n'est fait, le conseil scientifique craint des centaines de morts d'ici un mois.
Nouvelle flambée de contaminations en Judée Samarie et dans la Bande de Gaza
Trois mois après la découverte du premier cas de COVID-19 en Judée Samarie, une nouvelle vague épidémique frappe la région, encore plus fort que la première fois, alerte un article de Mondoweiss.
« Au cours des 48 dernières heures, plus de 100 cas de virus ont été confirmés en Judée Samarie, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza – et ce nombre continue d’augmenter.
Le nombre actuel de cas actifs dans ces trois territoires, vendredi soir, était de 271. Rien que jeudi, 50 nouveaux cas ont été signalés, dont plus de 90% dans la région d’Hébron au sud de la Judée Samarie.
C’était la première fois depuis des semaines que le ministère de la Santé enregistrait des cas de COVID-19 à deux chiffres.
Vendredi, au moins 70 nouveaux cas ont été recensés. Vendredi soir, ce nombre a continué d’augmenter.
Il s’agit du plus grand nombre de nouveaux cas signalés en un jour depuis la première épidémie de virus en mars, alors qu’un peu plus de 40 cas avaient été signalés dans la ville de Bethléem.
Mais le gouvernorat de Bethléem, qui était autrefois l’épicentre de l’épidémie, semble s’en être quasiment débarrassée.
Le district d’Hébron, le plus grand district de Judée Samarie, se prépare à devenir le nouvel épicentre du COVID-19 avec une étonnante majorité des cas qui y sont signalés.
Juste après Hébron, c’est la région de Naplouse dans le nord de la Judée Samarie, qui est inquiétante, avec au moins 20 nouveaux cas de virus signalés.
Selon les rapports de Wafa, l’ agence officielle de l’Autorité palestinienne, des dizaines de nouveaux cas ont été retracés parmi les ouvriers palestiniens qui travaillent en Israël (Ben voyons !!!!).
Après la fin du ramadan et de la fête de l’Aïd à la fin du mois de mai, des travailleurs palestiniens ont recommencé à travaillé en Israel et font tous les jours des aller-retours entre la Judée Samarie et Israël pour gagner leur vie.
Jusqu’au mois dernier, l’Autorité palestinienne travaillait avec Israël pour suivre l’entrée et la sortie des travailleurs afin de s’assurer qu’ils étaient testés et mis en quarantaine à leur retour chez eux.
Mais l’arrêt de la coordination sécuritaire entre Israël et l’Autorité palestinienne a surtout affecté le domaine de la santé !
Et la propagation du virus parmi ces travailleurs n’est plus contrôlée, certains se demandent même si le nombre de cas réel n’est pas encore plus élevé que celui déclaré.
« Le Premier ministre Mohammed Shtayyeh n’a pas encore annoncé de verrouillage national, laissant apparemment la décision de fermer à chaque gouvernorat – le seul à avoir fermé partiellement jusqu’à présent a été le district de Naplouse.
Des villes comme Bethléem et Hébron restent ouvertes, les gens faisant la navette entre elles sans entrave, tandis que les magasins de détail, les restaurants et les rues restent bondés et les consignes de distanciation physique ne sont pas appliquées.
Cette fois, l’approche décontractée du gouvernement vis-à-vis du virus trnche radicalement avec ses efforts de confinement agressifs au début de l’épidémie » s’inquiète Yuma Patel dans Mondoweiss.
Un taux record de contamination depuis le début de la pandémie
Israël a enregistré lundi le nombre quotidien de cas de Covid-19 le plus élevé depuis le début de l'épidémie, selon un rapport publié mardi par le Centre national d'information sur le coronavirus.
Pas moins de 337 nouveaux cas ont été confirmés au cours des dernières 24 heures, la plus forte augmentation journalière depuis avril, soit un taux de contamination de 2,7%, tandis que 12.337 tests de dépistage ont été effectués lundi.
Selon cette source, 5.007 patients sont actuellement malades en Israël.
La ville de Bat Yam, au sud de Tel Aviv est devenue un foyer du virus, ainsi que la ville arabe d'Umm al-Fahm dans le nord d'Israël.
Lundi, le cabinet chargé des questions liées à l'épidémie de coronavirus a voté en faveur d'une augmentation de contravention pour défaut de port de masque dans l'espace public, à 500 shekels (125 euros).
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré lors de la réunion que "différentes voies d'action possibles" allaient être discutées afin d'endiguer la recrudescence des cas de contamination, "constatée en Israël mais aussi dans le monde entier", selon ses termes.
Le chef du gouvernement a notamment cité l'utilisation des outils numériques, le bouclage de zones spécifiques où le nombre de cas s'est multiplié, afin d'éviter un confinement général, ainsi que la limitation du nombre de participants à des rassemblements.
Israël s'apprête à imposer à nouveau le confinement local
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a annoncé mardi que les lieux présentant des taux de contamination élevés seront seront soumis "au confinement dès aujourd'hui".
Cette décision intervient tandis qu'Israël a enregistré lundi le nombre quotidien de cas de Covid-19 le plus élevé depuis le début de l'épidémie.
Pas moins de 377 nouveaux cas ont été confirmés au cours des dernières 24 heures, la plus forte augmentation journalière depuis avril, soit un taux de contamination de 2,7%, tandis que 12.337 tests de dépistage ont été effectués lundi.
Cette mesure de reconfinement a été décidée lors d'une réunion à laquelle ont assisté les ministres de la Santé Yuli Edelstein et de la Sécurité intérieure Amir Ohana, ainsi que le conseiller à la sécurité nationale Meir Ben Shabbat.
D'autres moyens ont également été envisagés afin d'endiguer la recrudescence des cas de contamination, notamment le traçage des cas positifs par l'utilisation des outils numériques, dernièrement suspendu.
Le cabinet chargé des questions liées à l'épidémie de coronavirus se réunira plus tard ce mardi pour déterminer les zones les plus touchées.
Selon les données du ministère de la Santé, parmi les villes ayant récemment recensé un nombre de cas particulièrement élevé, figurent Bat Yam, Bnei Brak, Elad, Tel Aviv-Jaffa, Jérusalem et Petah Tikva.
Source I24News & France TV Info & Oumma & I24News & I24News
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