mercredi 24 juin 2020

A la Une: 5526 malades en Israël ce mercredi soir.....Toutes les infos sur la pandémie sont ici


La hausse du nombre de cas de nouvelles contaminations s'envole avec 459 nouveaux cas en 24 heures et 5526 malades confirmés. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......


Bilan en ce mercredi soir

Nombre total d'infections: 21.732
Guérisons: 15.898
Décès: 308
Sous réspirateurs artificiels 28
Cas graves: 46

Nombre de malades actuels: 5526

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-459 nouveaux cas en 24h, 308 décès au total
-Le gouvernement approuve la réintroduction des outils numériques du Shin Bet pour le traçage des patients
-Les médecins préviennent d'un possible effondrement des hôpitaux
-"Nous devons améliorer le système des tests de dépistage"
-Israël et Palestiniens durcissent les restrictions alors que le coronavirus réapparaît
-Réunion du cabinet à propos du traçage des malades par le Shin Bet
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459 nouveaux cas en 24h, 308 décès au total


459 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été recensés dans les dernières 24 heures, selon le dernier rapport du ministère de la Santé publié mardi soir.

A ce jour, l'Etat hébreu recense 5.460 cas actifs et 308 décès. Par ailleurs, 45 patients se trouvent dans un état grave et 28 personnes ont été placées sous respiration assistée.
Le ministère de la Santé a également indiqué avoir réalisé 13.451 tests de dépistage ce mardi, à travers tout le pays.
Depuis le début de la pandémie, 21.666 Israéliens ont été infectés par la maladie.
Cette annonce intervient alors que le gouvernement israélien a mis en place mardi de nouvelles mesures de confinement dans certaines localités du pays, afin de contenir une nouvelle hausse du nombre de cas de contamination.
Ainsi, certains quartiers des villes de Tibériade et d'Elad vont être confinés à partir de mercredi à 8h00, pour une durée de sept jours.
Le gouvernement doit à nouveau se réunir mercredi afin d'étudier la possibilité d'appliquer des mesures similaires à d'autres villes, à Bat Yam notamment.

Le gouvernement approuve la réintroduction des outils numériques du Shin Bet pour le traçage des patients

Le gouvernement a approuvé mercredi à l'unanimité la réintroduction des outils numériques du Shin Bet (Service de sécurité intérieure israélien) pour le traçage des chaînes de contamination au coronavirus, tandis que le taux quotidien d'infection ne cesse d'augmenter de manière significative en Israël.
Un projet de loi encadrant l'application de cette mesure devrait être présenté ce mercredi devant le Parlement, a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre.
Plus tôt ce mois-ci, la Cour suprême d'Israël avait suspendu l'utilisation de ce dispositif, affirmant que le gouvernement ne pouvait pas suivre ses citoyens sans un cadre juridique précis. 
L'approbation unanime du gouvernement intervient malgré l'opposition du chef du Shin Bet, Nadav Argaman, qui a suggéré qu'une entreprise privée se charge du traçage. 
"Nous vivons des jours critiques, la législation sur le suivi est très importante", avait de son côté déclaré le ministre de la Santé Yuli Edelstein, ajoutant qu'"il était préférable que les informations restent entre les mains du Shin Bet plutôt que dans celles d'une entreprise privée, dont seul le diable connaît les intérêts".

Les médecins préviennent d'un possible effondrement des hôpitaux

Les médecins israéliens ont averti ce mardi que la réouverture des unités de soins dédiées au coronavirus mobiliserait la plupart des ressources des hôpitaux, entraînant par ricochet l'effondrement des départements de médecine interne, déjà victimes d'une pénurie d'effectifs et de fonds.   

Ce message du corps médical israélien intervient alors que le directeur général du ministère de la Santé, le Pr Hezi Levi, a ordonné dimanche aux établissements de santé de se préparer à accueillir de nouveau un grand nombre de patients atteints du Covid-19, dans le contexte de regain épidémique. 
Le gouvernement envisage un scénario sanitaire particulièrement compliqué durant l'hiver à venir, qui verrait les épidémies de coronavirus et de grippe se juxtaposer.     
"Nous refuserons d'accueillir plus de patients dans des unités déjà occupées à 110% de leur capacité", précise le communiqué publié par la Société de Médecine interne d’Israël (ISIM). 
Ce dernier souligne que, près d'un an après la publication du rapport d'enquête de la commission chargée d'évaluer les besoins des départements de médecine interne - préconisant de fixer un plafond de 38 patients par unité et d'augmenter les effectifs -, aucun changement n'a été constaté. 
Les médecins avancent que la réouverture des unités de soins du coronavirus entraînera la réquisition des personnels de médecine interne, pénalisant d'autres unités déjà en sous-effectifs.  
"Nous nous attendons à avoir des lits jusque dans les couloirs", s'alarme le Dr Avishai Ellis, qui dirige l'ISIM.  

"Nous devons améliorer le système des tests de dépistage"


Le professeur Roni Gamzo, directeur de l'hôpital Ichilov de Tel Aviv, a exprimé son inquiétude face à la montée des cas de coronavirus dans le pays, lors d'une interview accordée au journal Maariv mercredi.

"Je suis inquiet. Cette augmentation n'est pas exponentielle, mais la hausse du nombre de personnes infectées, même s'il s'agit davantage de jeunes et de personnes asymptomatiques, nous préoccupe," a-t-il déclaré.
"Il y a beaucoup de points à améliorer concernant l'identification des malades, les tests de dépistage, l'enquête épidémiologique et enfin l'isolement des personnes contaminées. Le ministère de la Santé doit travailler là-dessus," a-t-il ajouté.
Roni Gamzo a également précisé que pour l'heure, il n'était pas question d'un retour au confinement total mais que certaines zones pourraient être soumises à des restrictions.
"Le principal objectif est que l'économie et la société fonctionnent de nouveau normalement. Dans certains endroits, il n'y a pas d'autre choix que de réimposer des restrictions, mais cela doit se faire de manière partielle et certainement pas au niveau national, ni pour de larges zones", a-t-il averti.
La ville d'Elad et certains quartiers ultra-orthodoxes de Tibériade ont été désignés comme "zones restreintes" mercredi pour une durée de sept jours.
"Nous ne devons pas nous comporter comme si le virus était derrière nous. Il est encore bien présent et pour quelque temps encore," a précisé Roni Gamzo.
Le dernier bilan du ministère de la Santé fait état de 5.410 malades actifs dont 27 sous respirateurs artificiels et 40 dans un état grave. 308 décès ont été enregistrés au total et 15.893 personnes sont guéries.
21.611 cas ont été confirmés depuis le mois de mars.

Israël et Palestiniens durcissent les restrictions alors que le coronavirus réapparaît

Les autorités israéliennes et palestiniennes ont rétabli certaines restrictions liées au coronavirus, alors qu'une augmentation spectaculaire du nombre de nouveau cas fait craindre une "deuxième vague" d'infections.
Un confinement partiel est entré en vigueur mercredi dans une ville du centre d'Israël ainsi que dans plusieurs quartiers de la ville de Tibériade, où les taux d'infection étaient particulièrement élevés.
L'Autorité palestinienne a également placé la ville d'Hébron, en Judée Samarie, sous confinement. Israël a été l'un des premiers pays à fermer ses frontières et à imposer des restrictions lorsque la pandémie mondiale est apparue, avant d'être rapidement imité par les Palestiniens.
Si la politique de restrictions a eu un impact économique important, elle a néanmoins fonctionné. 
Le pic initial de centaines de cas quotidiens a drastiquement chuté. Israël a fait état de 308 décès, soit beaucoup moins que beaucoup de pays développés, alors que trois personnes sont mortes du virus dans les territoires. 
Les restrictions ont depuis été progressivement assouplies afin de relancer les entreprises, entraînant ainsi une lente augmentation du nombre d'infections. Mardi, Israël a enregistré 428 nouveaux cas et les Palestiniens en ont déclaré 179, soit le nombre le plus élevé à ce jour.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il s'attendait à ce que davantage de communautés soient confinées et a prié les Israéliens de suivre les directives de distanciation sociale. 
Lundi, il a donné à la police le pouvoir de distribuer des amendes de 500 shekels (130 euros environ) aux personnes ne portant pas de masque en public. Malgré la recrudescence du nombre de cas, il est peu probable qu'Israël réintroduise une politique de confinement total, au cours de laquelle le chômage a grimpé en flèche. 
Il est en effet estimé que le plan de relance de 100 milliards de shekels (26 milliards d'euros) porte déjà le déficit budgétaire du pays à 11% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020.
"Les réserves économiques sont faibles et les responsables politiques disposent d'un arsenal limité. 
Dans l'état actuel des choses, il est très difficile de réimposer une fermeture", souligne dans une étude la banque Hapoalim, la plus importante du pays.

Réunion du cabinet à propos du traçage des malades par le Shin Bet

Alors que le nombre de cas de coronavirus augmente chaque jour de manière significative en Israël, le cabinet israélien doit se réunir mercredi pour discuter de la réintroduction du traçage des malades par le Shin Bet afin de limiter la propagation du virus.
Les ministres qui se sont opposés à la reprise du traçage par le Shin Bet ont déclaré que, puisque l'application Protector 2 n'était pas encore prête, ils soutiendraient la reprise du tracking par le Shin Bet, mais pour une période limitée.
es ministres devront donc décider de réinstaurer le traçage ou non des malades. 
Le programme du Shin Bet - qui utilisait les données des téléphones cellulaires et des cartes de crédit pour suivre les malades atteints du coronavirus et de ceux qui étaient en contact étroit avec eux - a pris fin plus tôt ce mois-ci.
Le programme avait été soumis à la surveillance de la Knesset, mais la Haute Cour de justice a ordonné au gouvernement d'élaborer une loi pour autoriser le Shin Bet à utiliser ces outils. 
Les ministres ont décidé d'annuler le programme après avoir omis de rédiger un projet de loi précisant comment il fonctionnerait.
Le chef du Shin Bet, Nadav Argaman, s'est opposé à la législation réglementant le rôle du Shin Bet dans le programme, considérant qu'une entreprise privée devrait se charger du traçage.
Dimanche soir, le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, a quant à lui soutenu le renouvellement du programme du Shin Bet.
"Nous vivons des jours critiques, la législation sur le suivi est très importante", a déclaré M. Edelstein, ajoutant qu'"il était préférable que les informations restent entre les mains du Shin Bet plutôt que dans celles d'une entreprise privée, dont seul le diable connaît les intérêts."

Source I24News & I24NewsI24News & I24News & L'Orient le Jour & I24News
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