dimanche 28 juin 2020

A la Une: 6160 malades en Israël ce dimanche.....Toutes les infos sur la pandémie sont ici


Israël compte ce dimanche 6160 malades confirmés. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......

Bilan en ce dimanche

Nombre total d'infections: 23.497
Guérisons: 17.019
Décès: 318
Sous respirateurs artificiels 24
Cas graves: 45
Nombre de malades actuels: 6160

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- 621 nouveaux cas, 318 décès au total

-Covid-19 : les pays du Golfe ont signé un accord commun avec Israël pour combattre le Coronavirus

-L’IA pour juguler la «seconde vague»

-Gantz: "Nous allons augmenter le budget pour permettre au pays de faire face aux difficultés économiques"

-Les 100.000 tests importés par le Mossad au mois de mars proviennent des Emirats

-Une jeune fille de 19 ans, atteinte de pathologies chroniques est décédée

- Bouclage temporaire de Bethléem face à la hausse des infections

-Selon Israël, les juifs marocains dans une «situation difficile» à cause du coronavirus

-New York : un juge fédéral de New York empêche le gouverneur Cuomo d’imposer les restrictions de COVID-19 sur les rassemblements religieux
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621 nouveaux cas, 317 décès au total

Le ministère de la Santé a signalé 621 nouveaux cas de coronavirus au cours de la dernière journée et a indiqué également que deux autres personnes sont mortes du virus, ce qui porte le bilan national à 318.
Selon les chiffres du ministère, 45 personnes sont dans un état grave, dont 24 sous ventilation artificielle et 55 autres personnes sont dans un état modéré. Les autres personnes présentent des symptômes légers ou sont asymptomatiques.
Par ailleurs, l'Union européenne a décidé de ne pas autoriser sur son territoire l'entrée des voyageurs en provenance d'Israël, des États-Unis, de la Russie, du Brésil ainsi que d'autres pays qui n'ont pas encore réussi à contrôler la propagation du coronavirus, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques.
La liste devrait toutefois être révisée toutes les deux semaines, selon une source européenne.
La proposition de l'UE fixe plusieurs critères épidémiologiques pour qu'un pays apparaisse sur la liste, notamment un taux de nouveaux cas de Covid-19 proche ou en-dessous de 16 pour 100.000 habitants (moyenne dans l'UE) sur les 14 derniers jours.

Covid-19 : les pays du Golfe ont signé un accord commun avec Israël pour combattre le Coronavirus

La normalisation des relations entre les pays du Golfe et Israël se dessine de plus en plus et la crise du Coronavirus pourrait en être le catalyseur. En effet, depuis le début de la pandémie, les Emirats Arabes Unis et l’Etat d’Israël n’ont cessé d’insister sur le fait qu’un partenariat réciproque entre les pays du Moyen-Orient est nécessaire afin d’en finir avec le virus. Et ces efforts ne sont pas sur le point de s’éteindre.
C’est dans un tel contexte que la presse israélienne a relayé les propos de Benjamin Netanyahou, actuel premier ministre israélien, qui a révélé, lors d’une cérémonie de remise de diplôme à des pilotes de l’Armée de l’Air ce jeudi, que des entreprises de recherche israéliennes et des entreprises des Emirats Arabes Unis travailleront ensemble pour combattre le Coronavirus.
“Cette coopération portera sur la recherche et le développement technologique, des domaines qui vont améliorer la sécurité sanitaire de toute la région. Ceci est le résultat de contacts contenus et intensifs durant ces derniers mois. Ce sera une bénédiction pour beaucoup dans la région”, a fait savoir Netanyahou.
La révélation a été confirmée par l’agence d’information WAM basée aux Emirats. En effet, dans un communiqué publié ce 25 juin, on pouvait lire : “dans la lutte contre la Covid-19 et compte tenu de la nécessité de renforcer la coopération internationale et la coordination des efforts dans le domaine de la recherche, du développement et de la technologie au service de l’Humanité, deux compagnies privées des Emirats Arabes ont signé un accord avec deux compagnies basées en Israël afin de développer de la recherche et de la technologie pour combattre la Covid-19”.
Ce partenariat n’est, en aucun cas, une surprise. Il s’inscrit en effet dans une logique de normalisation des relations entre les pays du Golfe et Israël. Il convient de rappeler qu’Anwar Gargash, ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, a fait savoir ce 16 juin, lors d’une visioconférence organisée par le Comité Juif Américain, que la coopération entre Israël et les pays du Golfe était nécessaire pour faire face aux défis auxquels la région est confrontée.
“Nous avons besoin de coopérer ensemble parce qu’il s’agit d’une affaire qui concerne les êtres humains, qui n’a rien à avoir avec leur religion, leur affiliation ou leur race”, avait-t-il martelé. Dans l’interview, la question d’une éventuelle normalisation des relations diplomatiques avec Israël a été abordée. Sur cette question précise, la réponse du ministre a été celle-ci : “je pense que la réponse qu’on peut se poser fondamentalement est : puis-je avoir un désaccord politique avec Israël tout en essayant d’avoir des accords sur d’autres sujets? Je pense que c’est possible”.

L’IA pour juguler la «seconde vague»

Au fur et à mesure du déconfinement, le nombre de contaminés est reparti à la hausse dans le pays qui mise désormais sur la technologie.
Caméras thermiques pour prendre la température d'une foule ou algorithmes branchés sur de vastes banques d'informations médicales pour déterminer en temps réel les foyers d'éclosion: Israël met le pied sur accélérateur du futur dans l'espoir d'endiguer la «seconde vague» de contaminations au coronavirus.
Le «balagan» («désordre», en hébreu) et la high-tech! En Israël, plusieurs diront que le pays tient de la confrontation entre ces deux univers antinomiques: celui parfois anarchique de la rue et l'autre, dit hyper-efficace, des start-ups.
C'est à la croisée de ces mondes que les autorités cherchent à identifier la «nouvelle normalité», le «point exact d'équilibre», entre économie déconfinée et mesures pour prévenir une nouvelle vague de contaminations, note Ran Balicer, chef de l'innovation chez Clalit, plus grand prestataire de soins en Israël.
Afin d'y parvenir, il faut «utiliser les meilleurs outils technologiques pour surveiller l'état de santé de la population», en collectant des «données électroniques en temps réel» et permettre aux décideurs publics de prendre des mesures précises et rapides, souligne à l'AFP M. Balicer.
Au début de la pandémie, ses équipes ont travaillé avec la start-up locale «Diagnostic Robotics» et le ministère de la Santé pour établir un questionnaire auquel la population est appelée à répondre sur son smartphone en cas d'apparition de symptômes liés au Covid-19.
L'algorithme traite des données sur ces symptômes pour établir la probabilité d'infection d'une personne et recoupe ces informations avec celles de «millions d'autres», explique Kira Radinsk, patronne de Diagnostic Robotics.
«Au moment où le système identifie un nombre croissant de cas symptomatiques, une alerte est envoyée au vice-directeur du ministère de la Santé qui généralement approuve immédiatement une série de tests pour le lieu donné. Cela permet d'allouer des ressources rapidement là où sont les besoins», dit-elle à l'AFP.
Et ainsi de fermer, par exemple, un quartier, une ville, en prévention d'une «seconde vague», sans mettre la clé sous la porte de l'ensemble de l'économie.
Jusqu'à récemment, Israël bombait le torse avec moins de 20.000 malades et 300 morts pour neuf millions d'habitants, soit un faible ratio de décès comparé à des pays d'Europe et d'Amérique.
Mais, au fur et à mesure du déconfinement, le nombre de contaminés est reparti à la hausse, au point que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a lui-même appelé mardi à l'usage de «solutions digitales».
«Des entrepreneurs travaillaient déjà avec des universitaires, le gouvernement et des professionnels de la santé sur des projets impliquant l'intelligence artificielle et ils ont pivoté pour répondre au défi du coronavirus», relève Wendy Singer, directrice exécutive de l'ONG Start-Up Nation Central qui promeut l'innovation «Made in Israel».
Exemple avec la société Anyvision, spécialisée dans les technologies de reconnaissance faciale et récemment accusée par des ONG d'avoir fourni les outils d'une surveillance de masse dans les Territoires palestiniens, à tel point que Microsoft a annulé ses investissements en affirmant toutefois, après audit, que les accusations étaient infondées.
Peu après le début de la crise sanitaire, Anyvision a installé des caméras thermiques spéciales dans un hôpital de Tel-Aviv pour permettre aux responsables de savoir qui présentait une fièvre parmi le personnel.
Un système de reconnaissance faciale a aussi été installé dans l'hôpital Sheba, coeur local de la lutte anti-Covid, pour identifier en «quelques secondes» les individus entrés en contact avec un membre du personnel contaminé, afin d'identifier précisément qui devait être placé en quarantaine, explique Alex Zilberman, chef des opérations de cette start-up.
«Imaginez un infirmier ou un médecin testé positif. Avant, il fallait contacter la personne par téléphone et lui demander +Qui avez-vous rencontré ces 14 derniers jours?+. Mais dans un lieu comme un hôpital, il était impossible de répondre».
Big Data, caméras à profusion, recoupage d'identité: tout ça ne tient-il pas un peu de «Big Brother"?
«C'est un système très puissant», reconnaît M. Zilberman. Mais «nous avons des garde-fous», argue-t-il, comme s'assurer que tous les employés ne peuvent entrer dans le système pour surveiller les allées et venues ou cibler des individus.
Pour soulager les hôpitaux, le gouvernement a signé un accord avec la start-up locale Datos. Les patients téléchargent une application et entrent eux-mêmes leurs signes vitaux dans le système informatique générant ainsi des données traitées par l'algorithme de la compagnie.
Le système envoie automatiquement des rappels aux patients et personnes en quarantaine.
But de l'opération: permettre au personnel soignant de se concentrer sur les cas sévères.
«Au début de la crise, les services de santé devaient appeler les patients deux fois par jour, peu importe leur état», note Uri Bettesh, fondateur de cette start-up.
Au final, demeurera toutefois une variable aléatoire: il suffit parfois de chasser le «balagan» pour qu'il revienne au galop. Et que les contaminations explosent à nouveau.

Gantz: "Nous allons augmenter le budget pour permettre au pays de faire face aux difficultés économiques"

Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a déclaré vendredi que "l'État d'Israël doit lutter contre le coronavirus et ses conséquences économiques et sociales et mobiliser toutes ses forces pour y faire face."
"Nous soutiendrons et avancerons une ébauche de budget élargi pour apporter la stabilité et permettre au pays de faire face aux difficultés économiques, sanitaires et sociales dues au Covid-19," a-t-il ajouté.
M. Gantz a également affirmé que "le budget quinquennal n'est pas une considération politique. Il est principalement destiné à fournir un soutien continu au système de santé afin de sauver des vies et encourager la croissance de l'ensemble de l'économie, tout en aidant les entreprises indépendantes et tous les citoyens de l'État d'Israël".
Le nouveau ministre des Finances, Israel Katz a affirmé lundi qu'Israël se trouvait "dans la pire situation économique" qu'ait connue le pays "au cours des dernières décennies".
"Cela ne va pas s'améliorer puisque selon les estimations, le déficit public va augmenter de plus de 10% du PIB d'ici la fin de l'année. Cela va entraîner une croissance négative, mais également un mauvais ratio PIB/endettement", a-t-il prédit.
M. Katz a néanmoins indiqué que le gouvernement aiderait les entreprises à faire face à la crise, évoquant d'"énormes sommes" d'argent injectées dans l'économie.

Les 100.000 tests importés par le Mossad au mois de mars proviennent des Emirats

Les 100.000 kits de tests au coronavirus importés en mars dernier en Israël par l'agence du renseignement du Mossad proviennent des Emirats arabes unis, a rapporté jeudi le site d'information Ynet.
Selon le média, les kits ont été acheminés sur un vol direct en provenance d'Abou Dhabi, alors qu'Israël et les Emirats n'entretiennent officiellement pas de relations diplomatiques.
A l'époque, Channel 13 avait justement indiqué que les kits provenaient d'un pays avec lequel Israël n'a pas de relations diplomatiques.
"Le Mossad achemine ce qu'on lui demande d'acheminer, conformément aux besoins du ministère de la Santé. Nous avons ouvert un canal d'approvisionnement secret que nous continuerons d'utiliser pour importer tout ce dont nous avons besoin", avait alors déclaré l'agence.

Une jeune fille de 19 ans, atteinte de pathologies chroniques est décédée

Une jeune fille de 19 ans, qui était atteinte de pathologies chroniques est décédée samedi après avoir contracté le coronavirus, à l'hôpital Hadassah de Jérusalem.
Elle souffrait notamment d'hypertension pulmonaire, d'insuffisance cardiaque et d'obésité morbide.
La jeune fille était placée sous respirateur artificiel depuis une semaine. 
Il s'agit de la plus jeune victime recensée en Israël à ce jour. 317 décès ont été enregistrés au total depuis mars.
L'hôpital a indiqué que plusieurs membres du personnel, qui avaient été en contact avec elle, avaient été placés à l'isolement pour éviter toute contagion.
Il y a quinze jours, un jeune homme de 26 ans, originaire de Kfar Saba est décédé au centre médical Sheba de Ramat Gan, d'une complication cardiaque rare, après avoir contracté le Covid-19.
Le virus aurait provoqué chez Oshri Asulin une maladie inflammatoire multisystémique, accompagnée de lésions du myocarde. 

Bouclage temporaire de Bethléem face à la hausse des infections

Le gouverneur de Bethléem a annoncé samedi le bouclage temporaire de la ville palestinienne pour contrer la hausse du nombre de contaminations par le nouveau coronavirus en Judée Samarie.
Le bouclage sera effectif lundi à partir de 06H00 (05h00 HB) du matin pour une durée de 48 heures, a indiqué dans un communiqué le gouverneur de la ville, Kamel Homaid.
Ce bouclage intervient après ceux des villes de Hébron et Naplouse, la semaine dernière, respectivement pour cinq jours et 48 heures. Ces deux villes palestiniennes, ainsi que Bethléem, ont enregistré récemment une hausse significative des infections au nouveau coronavirus.
Samedi matin, le ministère palestinien de la Santé a ainsi annoncé 67 nouvelles contaminations dans l'ensemble de la Judée Samarie, dont 33 nouvelles infections dans la région de Bethléem.
Comme en Israël, où les contaminations sont en hausse, la Judée Samarie connaît une recrudescence récente des cas.
Selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé, 1.552 personnes ont été testées positives au nouveau coronavirus en Judée Samarie, dont deux en sont décédées.
Dans la bande de Gaza, 72 personnes ont été testées positives, parmi lesquelles une personne est morte.
Bethléem a été bouclée une première fois début mars. Les premiers cas de contamination en Judée Samarie avaient été enregistrés dans cette ville, où le Christ est né selon la tradition chrétienne.
Outre le bouclage de la ville, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh -en coordination avec Israël, avait déclaré l'état d'urgence, fermant les écoles et interdisant toutes activités et déplacements non essentiels.

Selon Israël, les juifs marocains dans une «situation difficile» à cause du coronavirus

A la Knesset israélienne, le parlement monocaméral d’Israël, la commission de l'immigration et des affaires de la diaspora a abordé cette semaine un «sujet urgent», en lien avec la situation de la communauté juive au Maroc à la suite de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus.
Selon le média israélien HaKol HaYehudi, David Bitten, président de ladite commission, a ainsi assuré devant les autres élus que «le principal donateur de la communauté juive au Maroc ayant perdu la vie à cause du coronavirus, les juifs marocains se retrouvent en difficulté». 
«Nous devons réfléchir à la manière de les aider. Les petites communuautés avec quelques milliers de Juifs, ne sontpas en mesure de subvenir à leurs besoins financiers en raison de la crise.»
Et de rappeler que «tout au long de ces années, ces communautés ont soutenu l'État d'Israël». «Il est temps que l'État les soutienne maintenant», a-t-il insisté.
David Bitten a ainsi déclaré qu’il compte «lancer un appel au gouvernement pour créer un fonds dans lequel chaque parti fera un don afin d'aider les communautés juives». Il a aussi promis de «fournir des logements et des emplois pour les migrants venus du Maroc».
Cité par le même média, Amir Peretz, ministre de l'Économie, d'origine marocaine, a déclaré de son côté que la discussion du comité sur la situation des juifs au Maroc «est un message pour le monde juif tout entier : nous chercherons toutes les manières possibles d'aider». «La communauté (juive) au Maroc est unique et a un grand engagement envers l'État d'Israël, avec un lien étroit avec le roi et leur pays de résidence», a-t-il rappelé.
La même source rappelle qu’Ariel Deporto, directeur de l'immigration à l'Agence juive, a souligné qu’«au Maroc, il ne reste que 1500 Juifs, la plupart à Casablanca, une minorité à Marrakech, Agadir, Fès et Rabat», dont «16 sont décédés à cause du coronavirus». Et d’ajouter que le roi Mohammed VI «a fait tout son possible pour s'occuper des patients juifs, avec leur évacuation et leur hébergement dans les hôtels de luxe aux frais du gouvernement». Toutefois, «le confinement dans le pays et la fermeture des frontières ont eu un impact économique extrêmement grave, avec des répercussions sur la communauté».
Dans le même contexte, le média Israel National News a indiqué qu'Israël se préparait à un éventuel processus de rapatriement des Juifs qui vivent toujours au Maroc.
Toutefois, il semble que la mobilisation en Israël ne trouve pas de fondement auprès des Marocains de confession juive. «Ces informations sur l’éventualité d’une émigration ainsi que sur les conditions économiques difficiles des Marocains de confession juive sont sans fondement», réagit ce jeudi auprès de Yabiladi Jacky Kadouch, président de la communauté israélite de Marrakech-Essaouira.
«Même pour les juifs décédés à cause du coronavirus, ils appartiennent à la communauté juive à Casablanca. Ce sont des gens ordinaire, comme tous les autres Marocains de confession juive», insiste-t-il.
«Je ne comprends pas ces déclarations sans fondement. Il est inconcevable de dire aux Juifs, dont la présence au Maroc date de plusieurs siècles, que 16 sont morts à cause du coronavirus, donc vous devez partir pour Israël.» (Jacky Kadouch).
Pour président de la communauté israélite de Marrakech-Essaouira, les politiques en Israël doivent se rappeler que «les Européens de confession juive, qui souffrent du racisme et de la profanation de leurs lieux de culte, songent à retourner vivre au Maroc». «Comment penserons-nous à partir ?», s’interroge-t-il.
Jacky Kadouch ajoute que «le Maroc est une terre de paix et de coexistence». «Nous y vivons toujours en paix et nous n’écouterons pas de tels appels», conclut-il.

New York : un juge fédéral de New York empêche le gouverneur Cuomo d’imposer les restrictions de COVID-19 sur les rassemblements religieux

Un juge fédéral à Albany a bloqué hier, vendredi 26 juin 2020, les dirigeants de New York d’empêcher les maisons de cultes de rouvrir et d’accueillir les fidèles. Il a déclaré que le gouverneur Andrew Cuomo et le maire Bill de Blasio ont favorisé les protestations en empêchant la prière en masse lors de l’imposition de restrictions dues au coronavirus (COVID-19). 
Le juge fédéral oppose à ce qu’ils traitent les maisons de culte différemment des entreprises.
Le juge Gary Sharpe a écrit que Bill de Blasio et Andrew Cuomo ne peuvent pas encourager des milliers de personnes à descendre dans la rue pour protester contre l’injustice raciale tout en restreignant les rassemblements religieux en plein air. 
« En agissant comme ils l’ont fait, le gouverneur Cuomo et le maire de Blasio ont envoyé un message clair que les manifestations de masse méritent un traitement préférentiel », a écrit le juge.
Le juge a noté que Bill De Blasio avait « des messages de rassemblement pro-manifestation / antireligieux simultanés » qui sapaient les arguments juridiques de la ville. Andrew Cuomo a également « applaudi et encouragé à protester et découragé les autres de violer les limitations à l’extérieur. »
Le juge empêche donc l’État d’imposer des restrictions aux rassemblements religieux en plein air à condition que les fidèles respectent les exigences de distanciation sociale. Il a également jugé que de Blasio et Cuomo ne pouvaient pas traiter les lieux de culte différemment des entreprises comme les salons de coiffure et les magasins de détail. 
La ville et l’État avaient autorisé les magasins de détail à fonctionner à 50% de leur capacité dans le cadre de son plan de réouverture de la phase 2 tout en limitant les lieux de culte à 25% de leur capacité intérieure. 
La décision est intervenue dans un procès engagé par des prêtres catholiques du nord du pays et des dirigeants juifs orthodoxes de Brooklyn, qui ont fait valoir que les restrictions portaient atteinte aux droits du premier amendement. Les prêtres ont dit qu’ils n’étaient pas en mesure d’offrir la messe et d’autres sacrements. 
Les fidèles juifs orthodoxes ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas satisfaire à une exigence religieuse de prier en groupes de 10 hommes ou plus. La décision du juge Gary Sharp a été un ouf de soulagement chez tous les religieux à travers le pays. 
Les fidèles musulmans ont recommencé les prières de Vendredi dans les mosquées ce 26 Juin 2020 dans la majorité des localités de l’état tout en respectant les mesures barrières.

Source I24News & Le courrier du soir & 20 min.ch & I24News & I24News & I24News & Rtbf & Yabiladi & Guinee Matin
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