Pendant près de trente ans, Sarah Abitbol s’est tue. Un « si long silence » qui a été pesant pour elle.
Chaque jour, elle a dû vivre avec ce lourd fardeau. Un secret qu’elle a gardé pour elle, avant finalement de le confier à ses plus proches. Jusqu’au jour où c’en était trop. Sarah Abitbol devait parler. Crier haut et fort son terrible histoire. Briser l’omerta.
L’ancienne championne de patinage artistique a été violée pendant son adolescence par son entraîneur, Gilles Beyer.
Des révélations qui ont chamboulé le monde du sport et ses dirigeants. Et qui ont surtout permis de libérer la parole.
Les victimes de Gilles Beyer – et d’autres entraîneurs peu scrupuleux – livrent à leur tour des témoignages glaçants.
Si Sarah Abitbol a décidé de ne pas porter plainte – et que les faits sont prescrits –, une enquête judiciaire a tout de même été ouverte à l’encontre de Gilles Beyer.
Et cela a débuté par l’audition de l’ancienne patineuse, comme le révèlent nos confrères du Parisien ce mercredi 19 février. C’est lundi 17 février dernier que Sarah Abitbol a été entendue par les policiers de la brigade de protection des mineurs de Paris.
« Il s'agit d'une des premières étapes de l'enquête pour viols sur mineurs et agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité sur la victime ouverte par le parquet au début du mois », précise le quotidien.
Et d’expliquer : « Au-delà du cas d'Abitbol, les investigations doivent permettre de trouver d'éventuels faits plus récents et susceptibles de tomber sous le coup de la loi ».
Toujours selon nos confrères, l’audition de Gilles Beyer – qui a reconnu des « relations inappropriées » – n’est « pas encore programmée». Mais ce ne sera pas la première fois que l’entraîneur devra faire face à la police pour ses agissement déplacés.
Laetitia Hubert a révélé l’avoir dénoncé dès 1994. Si elle et plusieurs consœurs avaient alors été entendues, cela n’avait visiblement pas eu de suite.
Source Voici
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