dimanche 9 février 2020

Le chef de la diplomatie de l'Union Européenne s'est entretenu avec Pompeo


Après une visite en Iran, le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell s'est entretenu vendredi avec des responsables américains. Il a abordé avec eux le plan de paix pour le Proche-Orient du président américain Donald Trump, qu'il a déjà dénoncé.......Détails........


A l'occasion de son premier voyage à Washington depuis sa prise de position, il a rencontré Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine et a indiqué qu'ils avaient discuté de "beaucoup de choses".
Lorsque des journalistes ont demandé à M.Borrell s'il avait parlé de l'Iran et du Proche-Orient avec M. Pompeo, il a répondu qu'ils avaient parlé "de tout".
Dans un communiqué, le département d'Etat a pour sa part expliqué que les deux hommes avaient abordé "les perspectives de paix au Moyen-Orient, les relations commerciales entre les Etats-Unis et l'Union européenne et le fait de tenir l'Iran et la Russie responsables de leurs actions déstabilisantes".
Josep Borrell a rencontré le président Hassan Rohani lundi lors d'une visite à Téhéran destinée à apaiser les tensions internationales sur la question nucléaire iranienne.
Il s'entretiendra également à Washington avec Jared Kushner, gendre de Donald Trump et artisan du plan américain pour le Proche-Orient ainsi que Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants.

Plan critiqué

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne a ouvertement critiqué le plan du président Trump, estimant que les Israéliens et les Palestiniens devaient directement négocier une solution à deux Etats basée sur les frontières établies avant la guerre des Six jours de 1967.
L'initiative américaine "s'écarte des paramètres convenus au niveau international", a affirmé M. Borrell, dans un communiqué cette semaine. Il a aussi expliqué que l'Union européenne était "particulièrement préoccupée" par la volonté d'Israël d'annexer la vallée du Jourdain.
Le plan du président américain, qui prévoit que les colonies juives fassent partie d'Israël et propose la création d'un Etat palestinien démilitarisé, a été perçu comme une autorisation explicite à cette annexion.

Pas de déclaration commune

Les critiques de M. Borrell ont été formulées alors que l'Union européenne n'a pas réussi à se mettre d'accord pour faire une déclaration commune sur le sujet. La faute à l'opposition d'une minorité de membres, notamment la Hongrie.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a rapidement rejeté le plan américain et a refusé de négocier avec Donald Trump qu'il juge trop partisan après une série de mesures pro-israéliennes, comme la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale indivisible de l'Etat d'Israël.

Source Swiss Info
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