C’est une rétrospective de l’artiste vaste et percutante qui est présentée actuellement au Centre Pompidou.
Bien sûr, quand on connaît mal Boltanski, il faut sans doute se renseigner sur lui et sur son œuvre avant de visiter.
Car nos sens primaires peuvent être rebutés par la pénombre et le noir dominants, par les installations qui se succèdent de salle en salle, ajoutant de la froideur à la noirceur, par un propos qui semble sans issue et sans espérance. Mais il faut bien admettre qu’on a affaire là à un artiste au langage singulier, qui nous gêne aux entournures.
Boltanski ne veut pas seulement faire mémoire de la Shoah, mais nous questionne gravement (en y mêlant parfois de l’humour) sur notre monde, sur notre finitude, et sur la mort que notre société a rendu honteuse.
La rétrospective Boltanski se tient au Centre Beaubourg.
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