jeudi 6 février 2020

Disparition de l’artiste Zwy Milshtein


Le 29 janvier, Zwy Milshtein est décédé à l’âge de 85 ans. Dessinateur, peintre et poète, il était suivi par de nombreux collectionneurs qui aimaient le caractère expressionniste de son œuvre......Détails.......


C’est la galerie Anne-Marie et François Pallade qui, la première, nous a informé de son décès. 
« Zwy Milshtein, disait leur message, nous a quitté pour rejoindre un autre monde, celui du Maître et Marguerite ? de la Garde Blanche ? Là où il était chez lui. À Lyon, il restera dans nos cœurs et dans son magnifique décor du rideau de scène du théâtre des Célestins ». 
Résumer le travail de Zwy Milshtein est difficile tant son œuvre est complexe. Dessinateur, graveur, peintre, sculpteur, écrivain, il a touché à tout et a rencontré tout le monde, de Marcel Duchamp, avec lequel il a joué aux échecs, jusqu’à Topor et Jodorovski.

Les musées s’intéressent à son travail dès 1970

Né en 1934 dans la ville de Kichinev, il avait fui sa Moldavie natale lorsque les Nazis l’avait envahie. En 1943, on le retrouve au palais des Pionniers de Tbilissi, en Géorgie, où il fait des études de peinture, puis il file à Bucarest près du peintre George Stefanescu. 
En 1947, le voici en Israël, où il étudie la sculpture avec Ben-Tsvi et la peinture avec Avni et Raitler. Il participe à la revue Likrat, qui se veut le lieu de la nouvelle poésie. 
Comme nombre de ses confrères d’Europe de l’Est, il se retrouve à Paris à la fin des années 1950. Il expose ses toiles et ses gravures pleines de visages graves ou ironiques à la galerie Saint-Placide et chez Katia Granoff, et publie son premier livre d’artiste, Microcosme. 
Les musées s’intéressent à son travail dès 1970, quand il expose à l’Arc/musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Viennent ensuite le musée de Tel Aviv, la Bibliothèque nationale de France, la Maison des Arts de Créteil sans oublier des galeries comme celles d’Alain Gutharc, puis Jacqueline Felman-Bastille. 
Dans les années 1980, il se passionne pour la Digigraphie. Ses œuvres figurent dans de nombreuses institutions françaises, de la Bibliothèque municipale d’Amiens et au musée de Toulon grâce aux donations d’Alin Avila, et jusqu’au musée des Arts décoratifs de Paris. 
Le musée de Sens avait monté une exposition en 2012 ainsi que le château de Voguë en 2015. Sa pièce Le Chant du chien avait été jouée en 2014 par la Fermeture éclair à Caen.


Source Connaissance des Arts
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