vendredi 17 juin 2016

Paracha Behalothekha : 3 jolies perles sur la Paracha




Elève du Collel Vayizra' Itshak, Rav Mordékhai Steboun vous offre 3 jolies perles d'enseignements sur la Paracha de la semaine, afin d'agrémenter spirituellement votre table du Chabbat....









Aharon reste le même


« Ainsi Aharon fit… » (8,3)
Rachi : cela vient nous indiquer une louange pour Aharon qui n’a apporté aucune modification.
Pourquoi Aharon est-il digne de louange pour l’allumage des Nérot de la Ménora, comme l’a ordonné Hachem ? Parce qu’il n’a pas changé quoi que ce soit.
Le Sfat Emet nous explique qu’en général, lorsqu’une personne commence une nouvelle Mitsva, elle est remplie d’entrain et de joie, mais après quelque temps, une fois la Mitsva accomplie à maintes reprises, cette joie s’estompe.
Lorsqu’un jeune homme commence à mettre les Téfilines pour sa Bar Mitsva, il est pris d’une joie particulière et n’arrive pas à dormir plusieurs nuits auparavant, mais après quelques mois, voire quelques semaines, ce sentiment commence à disparaitre.
Le verset vient nous indiquer une louange pour Aharon, qui n’a pas changé. C'est-à-dire que cette même joie qui l’a saisi pour la première fois lors de cette Mitsva, Aharon a réussi à la conserver sans aucun changement, et ceci pendant plusieurs années.


Le Rabbi et le ‘Hassid


« Il n’y aura pas de heurts pour les Bné Israël en approchant du Kodech. » (8,19)
En général, lorsqu’une personne est confrontée à des problèmes, elle se rend "au Kodech", c'est-à-dire qu’elle se rend chez son Rav, pour demander une bénédiction. Mais ceci n’est pas toujours vrai…
C’est l’histoire d’un ‘Hassid qui se rend chez son Rabbi.
"Comment ça va ?", demande le Rabbi.
"Baroukh Hachem !", répond le ‘Hassid.
"Et la Parnassa ?"
"Extraordinaire !"
"Et les enfants ? Ils étudient bien ?"
"Les enfants sont fabuleux et étudient très bien !"
"Ils te respectent ?"
"Très bien !"
"Et comment ça se passe avec ta femme ?"
"Super !"
"Et le Chalom Bayit ?"
"Excellent !"
"Alors, pourquoi es-tu venu ?", demande le Rabbi.
"Je suis venu prendre une bénédiction pour que cela continue, et que je n’ai plus besoin de revenir…"
Il ne faut pas se rendre chez son Rav que lorsqu’il y a des problèmes, mais en tout temps, afin de s’élever dans le service divin et recevoir ainsi des conseils pour perpétuer les bonnes choses qui nous arrivent.


A 50 ans…


« A 50 ans, il cessera de servir et ne travaillera plus. » (8,25)
Pourquoi les Léviim doivent-ils quitter leur fonction à l’âge de 50 ans ?
Parce qu’à cet âge-là, l’homme commence à faiblir et donc les Léviim ne peuvent plus supporter le poids du travail.
Le ‘Hafets ‘Haïm explique que, lorsqu’un homme atteint l’âge de 50 ans, il doit davantage travailler sur son service divin, car l’homme est proche de quitter ce monde-ci. C’est pourquoi, il doit accentuer ses efforts sur le monde futur en se renforçant dans l’étude de la Torah, des Mitsvot, la Téfila et les bonnes actions.


Rav Mordékhai STEBOUN


Source Torah Box