En présence des leaders industriels israéliens de la sécurité, Interpol, l’organisation internationale de coopération policière tient cette semaine son premier forum mondial à Singapour, et vient d’inaugurer son Complexe mondial pour l’innovation. Selon la presse israélienne de nombreux pays arabes ont pris contact avec les experts israéliens de la sécurité lors de ce salon...
Selon IsraelValley des pays du Golfe ont rencontré des firmes de l’Etat hébreu. En raison de la censure des israéliens sur ce type de news, il n’est pas possible à notre journal en ligne de citer les noms des firmes que nous connaissons très bien.
Selon Ubifrance : "le secteur de la sécurité est un enjeu vital pour l’État d’Israël qui explique son développement fulgurant d’année en année. Selon des documents officiels israéliens, 25 000 personnes y travaillent pour le compte de 450 entreprises dont plus de 300 sont présentes à l’international’’.
C’est à Tel Aviv qu’a eu lieu la 41ème édition de la conférence Interpol, “dont l’objectif est d’améliorer la coopération internationale entre les différentes polices”. Lors dans ce grand rassemblement, plus de 200 délégués issus d’une cinquantaine de pays avaient pris part aux débats.Sujets traités : lutte anti terroriste et anti-criminalité, nouveaux moyens pour faire face aux violences urbaines et aux troubles à l’ordre public.
Dans le Point :
Le forum Interpol World 2015 s’est ouvert mardi à Singapour. Pendant deux jours, plus de 4 000 représentants des gouvernements et des entreprises du secteur vont partager leurs expériences et comparer leurs innovations technologiques en matière de sécurité. Il s’agit de la première édition de cette rencontre biennale, imaginée il y a un an par l’Organisation internationale de police criminelle. “C’est un lieu de convergence”, explique la présidente d’Interpol jusqu’en 2016, la Française Mireille Ballestrazzi. L’objectif est “le renforcement des capacités dans le domaine de la sécurité à l’échelle mondiale”, ajoute-t-elle.
Interpol World s’intéresse à quatre problématiques-clés. La cybersécurité, dans laquelle “les vulnérabilités restent nombreuses” selon l’ex-patronne de la police judiciaire. Interpol a d’ailleurs inauguré lundi son Complexe mondial pour l’innovation, “une étape majeure dans (leurs) efforts globaux pour disposer d’experts et d’équipements à la pointe du progrès” grâce à des partenariats avec des géants de la sécurité comme Kaspersky, Trend Micro ou Symantec.
“La technologie va continuer de générer des défis”
Le deuxième domaine concerne la gestion des frontières, un “aspect essentiel de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale”. Puis vient la sûreté urbaine, à placer dans un “contexte d’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des attaques contre les infrastructures stratégiques”. Enfin, la sécurité de la chaîne d’approvisionnement doit être assurée face au terrorisme, à la piraterie, au vol ou encore au commerce illicite.
“Notre succès repose sur notre capacité à coopérer, tous ensemble”, précise la présidente, qui entend rassembler non seulement les 190 pays membres de l’organisation mais aussi “les compétences essentielles du secteur privé”. Un voeu pieux, formulé devant un parterre d’experts internationaux… dont la plupart ne comprennent pas un mot de son discours puisqu’elle s’exprime en français (l’une des quatre langues de travail d’Interpol).
“En trois décennies de carrière dans le secteur, je n’ai jamais vu un événement comme celui-ci”, se félicite (en anglais) l’Allemand Jürgen Stock, secrétaire général d’Interpol. “La technologie va continuer de générer des défis de sécurité tout en nous facilitant la vie”, prévient-il.
Reste à savoir si Interpol, organe de coopération soumis à la bonne volonté de ses membres, pourra insuffler et développer la nécessaire dynamique mondiale dans les quatre domaines qu’il vise. Rendez-vous en 2017 pour la prochaine édition du forum Interpol World, et un premier bilan."
Source Israel Valley