Il y a 45 ans, le dominicain d’origine juive Bruno Hussar fondait le village de Neve Shalom, où Juifs et Arabes d’Israël essaient de « vivre ensemble » et de sortir du conflit qui déchire le Proche-Orient. Neve Shalom est un village coopératif composé d’autant d’Israéliens juifs que d’arabes (chrétiens et musulmans), où chacun respecte sa propre identité et reconnaît celle de l’autre...
Cette oasis de paix apparaît comme une utopie alors que le contexte politique global semble de plus en plus bloqué entre Israéliens et Palestiniens.
1970 : le village est fondé sur une idée du frère dominicain Bruno Hussar, juif d’origine, citoyen israélien, mort en 1996. Le village de Neve Shalom/Wahat As-Salam est bâti sur un terrain de 20 hectares loué au monastère voisin de Latrun. Il se trouve à égale distance (30 km) de Jérusalem, de Tel-Aviv et de la ville palestinienne de Ramallah.
Le nom du village coopératif vient du livre d’Isaïe (32, 18) :« Mon peuple habitera une oasis de paix » (Neve Shalom en hébreu, Wahat As-Salam en arabe).
1972 : arrivée des premières familles arabes et juives.
Les habitants, Juifs et Arabes palestiniens (musulmans et chrétiens), sont tous citoyens d’Israël. Chaque personne reste fidèle à sa propre identité nationale, culturelle et religieuse.
Le village comprend environ 57 familles. La vie est organisée sur des bases démocratiques.
Un secrétaire et un secrétariat sont élus chaque année, et tous les membres participent aux assemblées régulières où les décisions concernant la communauté sont prises.
Source La Croix