Excellent nouvelle. Plus de 162 000 nouveaux habitants ont peuplé le pays en 2014. Les chiffres publiés par Israël cette semaine sont implacables : ils démontrent une progression constante du nombre d’heureux israéliens (touts les enquêtes mondiales montrent que les israéliens sont optimistes) qui habitent en Terre Sainte...
En matière de croissance démographique, Israël représente un cas particulier parmi les pays développés. En 1948, Israël comptait seulement 806.000 habitants, mais le pays a connu un décuplement de sa population (chiffres de 2013), dû en grande partie à l’immigration de Juifs venant d’autres pays.
Selon les données les plus récentes, la population d’Israël compte pour un peu plus de 3 pour cent de la population de la région Asie de l’Ouest (dénomination des Nations unies), et qui comprend la Turquie, l’Irak, l’Arabie Saoudite, le Yémen et la Syrie. L’Iran, situé dans la région Asie du Sud (toujours selon la classification des Nations unies), avait une population de 76,5 millions à la mi-2013.
Aujourd’hui, la fécondité est la cause principale de l’accroissement de la population en Israël – les femmes ont en moyenne 3 enfants, un taux élevé selon les standards européens. Il en résulte qu’Israël dispose pour le moment d’une population jeune, quoique vieillissante : 28 pour cent des Israéliens ont moins de 15 ans et 10 pour cent ont plus de 65 ans, les proportions européennes étant de 16 et 16 pour cent, respectivement.
Avec un taux de fécondité relativement élevé et une structure par âge un peu plus jeune, ainsi qu’avec un solde migratoire légèrement positif, le taux d’accroissement démographique d’Israël est évalué à 1,9 pour cent par an.
Cependant, en ce qui concerne la plupart des autres indicateurs, Israël est semblable aux pays développés : le pays a de faibles taux de mortalité infantile, juvénile et maternelle et une espérance de vie à la naissance élevée (82 ans pour les deux sexes, ce qui est la meilleure espérance de vie de la région Asie de l’Ouest).
Avec des indicateurs de santé comparables à ceux des dix pays les plus avancés dans le monde, la population d’Israël affiche des niveaux élevés d’éducation ainsi que des revenus en hausse.
À la différence de la plupart des pays en phase de transition démographique (le passage de niveaux élevés à des niveaux faibles de mortalité et de natalité), la mobilité socioéconomique des dernières années a été liée à un nombre relativement plus élevé d’enfants.
Israël a une minorité importante de familles très religieuses avec des taux de fécondité qui sont au moins le double de la moyenne nationale. Il est peu vraisemblable que la fécondité d’Israël descende prochainement en-dessous du niveau de remplacement (2,1 enfants par femme), comme cela a été le cas dans la plupart des pays industrialisés.2 Il en résulte que la population d’Israël est censée atteindre 9,9 millions de personnes en 2025 et 13,9 millions en 2050.
En 2050, la région Asie de l’Ouest aura une population de 405 millions (avec Israël représentant 3 pour cent de la population de cette région) et l’Iran devrait avoir un peu moins de 100 millions de personnes.
Source Israel Valley