mercredi 20 janvier 2021

Basket: Frédéric Bourdillon défie Cholet ce soir avec l’Hapoel Holon.....Interview (Vidéo)


Dernière journée de la première phase de Basketball Champions League (BCL) ce mercredi 20 janvier. Cholet Basket reçoit l’Hapoel Holon à 18h30 à la Meilleraie avec l’obligation de s’imposer de 10 points pour être certain de se qualifier. Arrière franco-israélien d’Holon, Frédéric Bourdillon nous livre son sentiment sur la rencontre.........Détails & Vidéo........

Vaincus de dix points au match aller (73-63), Erman Kunter et ses hommes se doivent de battre l’Hapoel Holon, ce mercredi 20 janvier à la Meilleraie, d’au moins dix points à leur tour pour se qualifier directement sans se soucier du résultat de Minsk – Athènes. 
L’Antibois Frédéric Bourdillon, prolongé jusqu’à la fin de saison 2020-2021 à Holon, loue les dernières prestations de CB mais souligne également l’inconstance des Maugeois. 
« Ils peuvent perdre à Gravelines en ayant eu 20 points d’avance, comme gagner à la maison contre Dijon et contre l’AEK Athènes ».
Cholet le sait : battre l’Hapoel Holon, qui plus est d’au moins dix points, n’est pas impossible mais la tâche s’annonce compliquée. 
Surtout que la formation israélienne basée à Tel-Aviv reste sur treize victoires en quatorze rencontres. 
Ces derniers mois, seul le mythique Maccabi Tel-Aviv justement est venu à bout de la troupe de Stefanos Dedas, en finale de la Coupe d’Israël (86-84), le lendemain de Noël. 
Alors que les deux places pour le tour suivant restent à attribuer, le meneur franco-israélien, Frédéric Bourdillon, s’est confié à Ouest-France avant ce match capital.

« Cholet n’est pas si bien armé que ça », aviez-vous dit en novembre dernier avant le match aller. Quel regard portez-vous sur le regain de forme de Cholet ces dernières semaines ?
C’est une équipe totalement différente. Cholet ne faisait pas très peur au début de saison mais là, ils sont beaucoup plus armés. Ils ont fait des changements qui ont vraiment apporté une plus-value à leur équipe (arrivées d’Aaron Jones et de Chris Horton). 
Il y a aussi des joueurs qui se sont révélés comme (Yoan) Makoundou. Sur le dernier mois, il est vraiment monté en puissance. 
Mais Cholet est aussi une équipe inconstante, ils peuvent perdre à Gravelines en ayant eu 20 points d’avance, comme gagner à la maison contre Dijon et contre l’AEK Athènes. 
Il faut vraiment qu’on prenne ce match au sérieux de notre côté pour assurer la première place.

Avec un goal average de +10 (victoire 73-63 à l’aller), comment abordez-vous la rencontre ?
On vient ici pour gagner. Clairement, on ne joue pas le goal average (+10). On joue pour repartir avec la victoire et finir premier du groupe. 
Le goal average ? 
On ne l’a pas du tout évoqué car on se focalise avant tout sur la victoire et on ne veut pas trop se poser de questions. Objectif, victoire.

À titre individuel, tous les voyants sont au vert car vous avez prolongé avec l’Hapoel Holon…
Oui, ça se passe vraiment bien. Je suis content d’avoir prolongé avec Holon jusqu’à la fin de la saison. C’est un groupe qui vit très bien et on gagne énormément surtout depuis l’arrivée de Max (De Zeeuw, le poste 4 belge, ndlr) et ça me permet aussi de parler Français donc c’est super. 
Concernant mes prestations, c’est un peu l’inverse de l’année dernière où j’étais super bon en Coupe d’Europe et correct en championnat.
Cette saison, je suis très (sic) bon en championnat (10,4 points, 2,4 rebonds et 2,3 passes pour 11,9 d’évaluation, ndlr) alors que j’ai des hauts et des bas en Coupe d’Europe (3,8 points, 2,4 rebonds et 1,2 passe pour 4 d’évaluation, ndlr). Je vais essayer de rectifier le tir pour être bon sur les deux compétitions.

Ces derniers mois, vous semblez être sur une très belle dynamique…
Oui, sur les deux derniers mois, on a perdu qu’un seul match et c’était en finale de la Coupe d’Israël contre le Maccabi (défaite 86-84, le 26 décembre, ndlr). Ça se joue à une possession… 
Nos rares défaites du début de saison sont dûes à l’absence de nos intérieurs, Richard Howell était blessé et Max (De Zeeuw) n’était pas encore arrivé. On jouait sans poste 5 et c’est là où on a eu des difficultés mais dès qu’ils sont arrivés, le niveau s’est relevé directement.

Dans une saison à l’étranger, un petit passage en France, c’est toujours sympa…
C’est clair ! J’étais très excité de revenir en France mais c’est dommage qu’il n’y ait pas de public. Ma famille et mes amis ne peuvent pas venir… Mais c’est toujours un plaisir de revenir. 
J’adore Israël, je m’y sens comme chez moi mais comme je l’ai toujours dit, je reviendrai en France pour finir ma carrière. En plus, Israël est un pays complètement différent de la France, donc il faut en profiter. Ça m’a permis de visiter la Jordanie et l’Égypte… 
On est avant tout là pour le basketball mais si on peut découvrir autre chose à côté, c’est toujours cool.


Source Ouest France
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