La vision pour la paix du président Trump est le fruit de plus de trois ans d’étroites concertations entre le président, le Premier ministre Netanyahu et leurs équipes respectives , a écrit David Friedman sur son compte Twitter.
Israël est soumis à l’achèvement (d’un) processus de cartographie mené par un comité conjoint israélo-américain, a-t-il ajouté.
Toute action unilatérale avant l’achèvement du processus de ce comité met en danger le plan et la reconnaissance américaine.
Ce processus, a-t-il précisé un peu plus tard devant des journalistes à Jérusalem, ne sera probablement pas terminé avant les élections législatives du 2 mars.
Présenté le 28 janvier après avoir été reporté à de nombreuses reprises, le plan américain entérine la souveraineté israélienne sur les constructions de Judée et de Samarie et propose quatre ans de négociations pour parvenir à la création d’un État palestinien morcelé avec une capitale dans les faubourgs est de Jérusalem.
À la suite de ce plan, qui a été rejeté par le président palestinien Mahmoud Abbas et par la Ligue arabe, Israël avait fait part de son intention d’annexer sans attendre les villes juives implantées en Judée Samarie, en particulier dans la vallée du Jourdain et sur la côte nord de la mer Morte.
Marche arrière
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a toutefois paru faire marche arrière samedi.
Nous attendons cela depuis 1967 et certains voudraient faire beaucoup de cas d’une question de quelques semaines, a déclaré le dirigeant israélien, qui a assuré dimanche devant les membres de son cabinet ne pas vouloir mettre en danger la reconnaissance américaine.
Quelque 65.000 Palestiniens et 11.000 israéliens vivent dans la vallée du Jourdain et le nord de la mer Morte, selon le groupe israélien de défense des droits de l’homme B’Tselem.
Les dirigeants palestiniens estiment que l’annexion de pans de la Judée Samarie mettrait à mal le projet d’État palestinien qui était jusqu’ici au cœur du processus de paix.
Source Ouest France
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