La police israélienne a ouvert une nouvelle enquête contre le Premier ministre Benyamin Netanyahou, a rapporté vendredi la chaîne israélienne Channel 2...
Cette investigation est sans rapport avec les enquêtes déjà en cours relatives à des dépenses faites pour les voyages en avion de Benyamin Netanyahou et de sa famille avant qu'il ne redevienne Premier ministre israélien, connue sous le nom de "Bibitours", et l'affaire Mimran, un Français jugé dans une vaste affaire d'escroquerie qui aurait donné au Premier ministre israélien 170.000 euros en 2001.
Selon Channel 2, la nouvelle enquête a été lancée au sein de l'unité Lahav 443 de lutte contre la corruption de la police avec la participation du procureur général Avichai Mendelblit, qui est également impliqué dans des discussions avec des procureurs et des fonctionnaires de police concernant les autres affaires en cours.
La chaîne israélienne rapporte que le chef de la police, Roni Alsheich, a donné carte blanche dans cette affaire au sous-commissaire Mani Yitzhaki à la tête de la Division des enquêtes et du renseignement.
Haaretz a rapporté jeudi que Mendelblit a organisé plusieurs réunions pour discuter des éléments connus dans les affaires contre le Premier ministre. Les discussions, en présence de procureurs et parfois d'agents de police, ont été organisées dans le but de déterminer si les enquêtes criminelles ou les actes d'accusation contre Netanyahou sont justifiées.
Les soupçons de financement de Netanyahou sont apparus la semaine dernière quand une enquête menée conjointement par le site d'information français Mediapart et le quotidien israélien Haaretz a révélé une relation entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le sulfureux franco-israélien Arnaud Mimran.
Interrogé sur les raisons qui l'ont poussé à se rendre dix fois en Israël en 2009, l'accusé a déclaré qu'à l'occasion d'un de ses voyages, il est venu seul rencontrer Netanyahou.
Le juge a alors affirmé "en effet, dans le dossier des preuves, il y a une trace indiquant que vous lui avez donné de l'argent".
Selon la loi et les instructions du contrôleur de l'Etat, un candidat à la Knesset ne peut recevoir plus de 11.480 shekels (2661 euros) d'un seul donneur et un candidat à la présidence du parti ne peut recevoir plus de 45,880 shekels (10.635 euros).
Source I24News