Les travaux de construction par une société publique chinoise du nouveau port privé à Ashdod ont commencé mardi, provoquant la grève des dockers du port de Haïfa qui s'opposent à cette étape dans le processus de privatisation du dispositif portuaire israélien. Le gouverment du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui cherche à briser le monopole des deux ports publics de Haïfa et Ashdod à travers lesquels passe la quasi-totalité des exportations et des importations, a approuvé la création de ports privés adjacents à ceux actuels...
Le gouvernement israélien choisit de donner la priorité à la construction de ports privés afin d'introduire la compétitivité dans les installations portuaires détenues par l'Etat dont la productivité est critiquée.
Les syndicats de dockers s'étaient dès l'origine opposés à ce projet et entament une grève marquant le début des travaux de construction.
«Vous avez des droits», a déclaré Netanyahou aux dockers. "Mais huit millions de citoyens israéliens ont aussi des droits - le droit d'avoir des services compétitifs, modernes et efficaces portuaires" rapporte Ynet.
En outre, Netanyahou a déclaré que le projet était "une nouvelle expression du renforcement des liens entre Israël et la Chine".
Les installations contruites par les Chinois coûteront 3,5 milliards de shekels (plus de 700 millions d'euros) et seront situées le long d'un quai de 1.050 mètres au nord de l'actuel port d'Ashdod.
La Banque centrale d'Israël s'était déclarée en faveur de l'extension du nouveau port d'Ashdod, expliquant que le port public est proche de l'asphyxie.
Le ministère des Finances a également annoncé un plan de privatisation sur trois ans pour les entreprises appartenant à l'Etat qui implique la vente du port d'Ashdod en 2015 et de celui de Haïfa en 2016.
Source I24News