Après la normalisation des relations de plusieurs pays arabes avec Israël, Washington considère que ses rapports militaires avec l'Etat hébreu peuvent être gérés par son Commandement militaire pour le Moyen-Orient, et non plus celui pour l'Europe........Détails........
Le ministère américain de la Défense a annoncé le 15 janvier 2021 son intention d'inclure Israël à la liste des pays couverts par son Commandement central pour le Moyen-Orient, une mesure visiblement destinée à consolider le front anti-Téhéran.
«L'apaisement des tensions entre Israël et ses voisins arabes, grâce aux accords d'Abraham, offre aux Etats-Unis une occasion stratégique pour rassembler des partenaires clés contre des menaces communes au Moyen-Orient», a justifié le Pentagone dans un communiqué.
Sans être cité, l'Iran est ainsi visé, analyse l'AFP. Lire aussi Téhéran accuse Israël d'avoir agi en «mercenaire» des Etats-Unis dans le meurtre d'un scientifique Les accords dits d'Abraham portent sur une normalisation des relations entre des pays arabes et Israël.
Tour à tour, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont ainsi normalisé leurs relations avec l'Etat hébreu, sous l'égide des Etats-Unis représentés par Jared Kushner, conseiller du président Donald Trump. La diplomatie de Washington sous ce dernier a ainsi brisé le consensus arabe selon lequel aucune entente n'est possible avec l'Etat hébreu sans résolution du conflit israélo-palestinien.
Le Commandement central des Etats-Unis pour le Moyen-Orient (Centcom) est l'un des 11 commandements de combat unifié dépendant du département de la Défense américain.
Il est responsable des opérations militaires des Etats-Unis au Moyen-Orient, en Asie centrale et Asie du Sud. Devant la redéfinition des équilibres au Moyen-Orient, le Pentagone a estimé que ses rapports militaires avec Israël pouvaient désormais être gérés par le Commandement central des Etats-Unis pour le Moyen-Orient, et non plus par le Commandement des forces des Etats-Unis en Europe (Eucom).
Le Pentagone a par ailleurs annoncé le 15 janvier que les effectifs militaires des Etats-Unis se montaient désormais à 2 500 en Afghanistan et autant en Irak, répondant au vœu du président américain de mettre fin aux «guerres sans fin».
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