"Ces manifestations sont légitimes, mais ont atteint une ampleur et un niveau de violence sans précédent", a estimé M. Erdan lors d'un entretien sur la radio militaire.
"Si de telles violences venaient à se reproduire contre des civils ou des policiers, la police n'aurait pas d'autre choix que d'utiliser tous les moyens à sa disposition pour disperser les manifestations", a-t-il averti.
Selon le ministre, il y a eu lors des manifestations des tentatives d'incendie contre des postes de police ou des infrastructures nationales, et les services de renseignements auraient également signalé l'intention d'ouvrir le feu contre les policiers.
"Je suis conscient de la souffrance ressentie par des dizaines de milliers de citoyens, et je le regrette beaucoup", a insisté M. Erdan, soulignant que "des dizaines de policiers ont été blessés, et qu'aucun manifestant n'a été tué, des conséquences préférables dans un pays démocratique qui cherche à préserver la liberté d'expression".
Le chef de la police de Tel Aviv a également évoqué la retenue "exceptionnelle" des policiers, mais prévenu qu'"il était impératif de définir une frontière".
Les manifestations se sont poursuivies dans la nuit de mardi à mercredi, lors desquelles les participants ont bloqué plusieurs routes et une quinzaine de carrefours, brûlant des pneus et attaquant parfois les véhicules qui tentaient de passer leurs barrages improvisés.
Au moins 19 contestataires ont été interpellés, selon la police.
"Nous devons faire tout notre possible pour nous assurer que la police cesse de tuer des gens à cause de leur couleur de peau", a déclaré l'un des manifestants, exigeant "des garanties de la part de l'Etat ou de la police que cela ne se reproduira plus".
Source I24News
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