dimanche 26 mai 2019

L’étau se resserre contre les frères musulmans en Europe


La lutte contre les Frères musulmans devrait figurer en tête de l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à La Mecque, le 30 mai. Lorsque les Frères musulmans ne peuvent pas entrer, ils passent par la fenêtre, actuellement par la fenêtre de votre ordinateurs et smartphones......Détails.......



Le Conseil européen pour la fatwa et la recherche a récemment lancé ce qu’il a appelé une «application Euro Fatwa» en provenance de Dublin. Son public principal était la Grande-Bretagne et il a été fortement promu par les mosquées britanniques affiliées aux Frères musulmans.
Le chef de l’organisation derrière l’application était un certain Yusuf Al-Qaradawi (ci-dessus), un religieux égyptien basé au Qatar et considéré comme le chef spirituel des Frères musulmans. 
Al-Qaradawi a été interdit d’entrée au Royaume-Uni en 2008 et est également interdit d’entrer en France, aux États-Unis, dans les Émirats arabes unis et en Irlande, entre autres pays, en raison de ses opinions extrémistes. 
L’objectif de l’application était d’exploiter la technologie et d’infiltrer les maisons des musulmans ordinaires en Grande-Bretagne. 
Il a peut-être été interdit d’entrer physiquement au Royaume-Uni, mais l’application d’Al-Qaradawi devait devenir un moyen de véhiculer ses prédications extrémistes. Il était basé à Dublin, peut-être en tant que test de son organisation sur la coopération anglo-européenne dans le cadre des négociations sur le Brexit.
L’application comprenait de nombreux points de vue extrémistes et antisémites. Son objectif était non seulement d’inciter à l’antisémitisme, mais également d’isoler les communautés musulmanes de la vie européenne traditionnelle.
Les législateurs britanniques et européens, dont la sénatrice française Nathalie Goulet – co-auteur de cette chronique – ont été informés de l’application. Et, après que le Sunday Times eut alerté Google sur son existence, la société a agi rapidement et a banni l’application de son magasin. 
C’était une victoire du bon sens et un exemple de la manière dont la Grande-Bretagne doit travailler étroitement avec l’Europe pour lutter contre l’extrémisme.
L’application représentait un exemple des dangers auxquels toute l’Europe est confrontée, que le Royaume-Uni soit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’UE. Les Frères Musulmans sont l’organisation la plus puissante et la plus dangereuse d’Europe, dotée d’une immunité apparente. 
L’application était un exemple de l’un des outils qu’elle utilisait, mais elle en a beaucoup d’autres, notamment des œuvres de bienfaisance, des madrasas et des entreprises.
L’examen 2015 du gouvernement britannique sur les Frères musulmans a conclu que «des aspects de l’idéologie et de la tactique des Frères musulmans, dans notre pays et à l’étranger, sont contraires à nos valeurs et à nos intérêts nationaux et à notre sécurité nationale». 
En 2017, le Manchester L’attaque terroriste dans l’arène a eu lieu et l’attentat à la bombe, Salman Abedi, aurait été en partie radicalisé dans une mosquée dirigée par les Frères musulmans.
Les gouvernements doivent soutenir la lutte contre l’extrémisme à laquelle participent quotidiennement des musulmans modérés et modérés.
Les extrémistes s’adaptent rapidement à l’évolution de la situation et adoptent rapidement la technologie. 
Le moment est venu de passer en revue sérieusement les activités des Frères musulmans en Europe. Les pays européens, y compris la Grande-Bretagne, doivent examiner la menace de manière interne. Cela ne devrait pas être lié aux activités du groupe extrémiste en dehors de l’Europe. La coopération intereuropéenne informelle sur l’application était un exemple de l’efficacité de la collaboration.
Il est temps que les gouvernements européens prennent au sérieux la question des Frères musulmans. Les Européens méritent de savoir ce que ce groupe fait sur le continent. 
Les gouvernements doivent soutenir la lutte contre l’extrémisme à laquelle participent quotidiennement des musulmans modérés et modérés. J’espère qu’ils agissent avant qu’il ne soit trop tard.
Bien qu’il soit banni du pays, recherché par Interpol, financé et hébergé par le Qatar, Al-Qaradawi tente toujours de répandre son idéologie en France. Samedi, un dîner de bienfaisance déductible des impôts au profit du Markaz Takwin Al-Ulama (Centre de formation de savants islamiques) de Mauritanie doit avoir lieu à Saint-Denis, près de Paris. 
Il a été précédé par une tournée de 12 conférences et levées de fonds. Cet institut, proche des Frères musulmans, a été fermé l’année dernière par les autorités mauritaniennes pour avoir enseigné l’islam radical.
À Saint-Denis, le chef du groupe, Cheikh Mohammed Ould Dedew, animera une vidéoconférence connue pour avoir prêché une pensée antisémite radicale et enseigné aux hommes comment battre leurs femmes et leurs enfants. En attendant, le Dr. Mahfoud Ould Ibrahim, également connu pour son extrémisme, prendra la parole. 
Comment pouvons-nous expliquer que ce type d’événement, potentiellement dangereux pour la sécurité de l’Europe, soit autorisé? 
Il apportera un soutien clair à un groupe interdit, aligné avec les Frères musulmans en Mauritanie.
Nous agissons contre nos intérêts en permettant un tel événement. La Mauritanie est membre du G5 Sahel que la France soutient avec ses troupes.
Un an après la conférence #NoMoneyForTerror à Paris, nous voyons maintenant que l’argent vole toujours des banlieues de la capitale française à la Mauritanie sous le couvert de Zakat. 
On peut imaginer la somme colossale d’argent qui peut être collectée en Europe pendant le mois sacré du ramadan. C’est pourquoi nous devons suivre l’exemple des EAU et de l’Arabie saoudite en termes de bonnes pratiques en matière de collecte de Zakat. 
Nous devons rechercher l’argent et interdire l’utilisation de l’argent pour soutenir les Frères musulmans et leurs organisations affiliées.
Nous, en France, ne pouvons pas envoyer de soldats pour protéger l’Afrique de l’Ouest de l’extrémisme religieux et du terrorisme et, en même temps, permettre à des personnes liées à la Fraternité de collecter des fonds au sein de nos frontières. 
Cette attitude est totalement schizophrène.
C’est aussi pourquoi nous devons lancer une croisade contre l’application de l’Euro Fatwa, tant en Europe que dans les nombreux pays musulmans qui luttent contre le terrorisme.
La question de l’application doit être discutée lors du prochain sommet du CCG.
Plus de mots, nous avons besoin d’action.

Source Points chauds

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