jeudi 30 mai 2019

Des cartes postales pour commémorer les soldats canadiens morts en Normandie


Lise Rochette, qui réside au 5467 avenue de l'Esplanade, à Montréal, a eu une surprise en allant chercher son courrier : parmi les lettres de toutes sortes se trouvait une carte postale en provenance de la Normandie. Si Lise Rochette a reçu cette carte, c'est parce qu'elle habite à l'endroit où résidait un soldat canadien qui est mort sur les plages de Normandie, en juin 1944.......Détails........



L’initiative provient du Centre Juno Beach, un musée canadien situé en Normandie qui rend hommage aux soldats qui ont donné leur vie à cet endroit lors de la Deuxième Guerre mondiale. 
Quelque 900 Canadiens sont morts pendant les cinq premiers jours de la bataille de Juno, et les employés du musée ont réussi à retrouver l’adresse de 400 d’entre eux. 
Ça prend des heures et des heures de recherche pour arriver à un match, c’est-à-dire à un soldat enterré en Normandie pour lequel on retrouve les papiers d’attestation, puis l’adresse, et que cette adresse existe toujours, explique la responsable des expositions et du développement au Centre Juno Beach, Marie-Ève Vaillancourt.
Un montage de photos en noir et blanc montrant des soldats canadiens en Normandie lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Des 400 cartes postales qui ont été envoyées au Canada, 30 avaient pour destination Montréal. Mais seule Lise Rochette a envoyé une réponse au Centre Juno Beach.
Pour cette Montréalaise, l’existence d’un soldat qui a habité à la même adresse qu’elle est une véritable révélation : Ça donne une toute nouvelle coloration à la maison, au quartier. Soixante-quinze ans, c’est loin, puis tout d’un coup, ça devient très près. 
Je ne peux pas m’empêcher de penser à la grande peine qui s’est vécue ici, à l’époque de la guerre. Le jour où on vendra, je vais le partager avec les nouveaux propriétaires.
Un montage de photos en noir et blanc montrant des soldats canadiens en Normandie lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Le soldat qui habitait au 5467 avenue de l'Esplanade, à Montréal, s'appelait Alec Ellis Flexer. 
Il avait 22 ans au moment du débarquement de Normandie. Il était lance caporal au sein de l'armée et il faisait partie du tout premier bataillon de parachutistes canadiens. Fait à noter : il était juif.
Je le vis comme une façon de réactualiser l’histoire, affirme Lise Rochette. C'est comme si la Deuxième Guerre mondiale prenait tout d'un coup une nouvelle coloration. 
La prochaine fois que j'irai en France, j'irai peut-être voir sa tombe.



Source Radio Canada

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