A la tête de la maison d'édition Random House, il avait notamment publié des auteurs américains tels que Toni Morrison, Theodor Seuss Geisel, dit Dr Seuss, et Gore Vidal ainsi que les dissidents soviétiques Andreï Sakharov et Elena Bonner et le tchèque Vaclav Havel.
Au cours de cette période (1966-1990), il était devenu l'un des plus importants éditeurs de livres d'intérêt général, selon le «New York Times».
En 2009, Bernstein - qui était juif - avait accusé l'organisation qu'il avait fondée en 1978 d'être partiale à l'égard d'Israël.
Il reprochait notamment à l'ONG de condamner «beaucoup plus» de violations des droits de l'Homme en Israël que dans d'autres pays du Moyen-Orient gouvernés par des «régimes autoritaires au bilan catastrophique en matière de droits de l'Homme».
«Quand je me suis retiré en 1998, HRW était active dans 70 pays, la majorité étaient des sociétés fermées», avait-il alors écrit dans le «New York Times». «Désormais, de plus en plus souvent, l'organisation rejette l'importante distinction entre sociétés ouvertes et fermées», regrettait-il.
Une critique que HRW avait rejetée.
«Robert Bernstein était un véritable homme de principes», a écrit sur Twitter Seth Mandel, rédacteur en chef du «Washington Examiner».
Dans les universités de Yale et de New York, les bourses permettant d'effectuer des recherches sur les droits de l'Homme portent le nom du fondateur de HRW. En 2011, à 88 ans, il avait fondé une nouvelle organisation appelée Advancing Human Rights, qu'il a présidé.
Source Paris Match
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