Une étude inédite menée par des chercheurs de l'Institut Weizmann (Israël) dresse le constat de l’activité des humains sur les autres formes de vie sur Terre, tout en insistant sur le fait qu’Ils ne représentent que 0,01% des êtres vivants.......Détails.......
Une telle étude n’avait semble-t-il jamais été menée. Il s’agit, pour les scientifiques, de comprendre le poids infime que représente l’Homme dans la balance des êtres vivants sur la Terre. Les pertes que les humains causent sur les autres espèces sont considérables.
Pas facile de réaliser que l’Homme ne représente que 0,01 % des formes de vie sur la Terre !
Et pourtant, c’est le résultat d’une étude publiée dans la revue des Actes de l’Académie nationale des sciences (États-unis).
Les 7,6 milliards d’êtres humains qui fourmillent sur notre planète ne représentent qu’une infime partie de la vie qui y séjourne, parmi la flore et la faune allant de la plus petite bactérie jusqu’aux imposants éléphants.
L’étude va plus loin et tente de montrer dans quelle mesure l’activité dominante des humains a causé la perte de nombreuses espèces.
On réalise alors que plus le temps passe, plus le nombre d’espèces disparaissent du fait de l’activité humaine.
À terme, il ne restera sans doute que les espèces domestiques, les élevages et les espèces sauvages que les hommes ont choisi de protéger.
La destruction des habitats sauvages pour les besoins de l’agriculture, la déforestation, l’extension des zones urbaines, les pêches et les chasses sans contrôles ni restrictions, entraînent ce que les scientifiques considèrent comme la sixième extinction massive de la vie au cours des quatre milliards d’années d’histoire de la Terre.
Selon eux, nous aurions perdu environ la moitié des animaux de la Terre au cours des cinquante dernières années.
« Nos choix alimentaires ont un vaste effet sur l’habitat des animaux, les plantes et autres organismes. J’espère que les gens considéreront ce travail comme faisant partie de leur vision du monde, de la façon dont ils consomment », explique Ron Milo, chercheur à l’Institut Weizmann des sciences en Israël, qui a dirigé les travaux.
« Je ne suis pas végétarien mais je prends en compte l’impact sur l’environnement de ma prise de décision, ce qui m’aide à réfléchir : est-ce que je veux choisir du boeuf ou de la volaille ou utiliser du tofu à la place ? », interroge-t-il.
Source Koide9enisrael
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