Amir est né en France et est venu habiter en Israël en 1992, âgé alors de 8 ans. Très tôt, il commence en tant que Hazan (officiant) dans sa synagogue de quartier. Les gens remarquent déjà sa voix unique et il commence à recevoir des propositions de synagogues de par le monde. En 2006, il se fait connaitre à l’échelle nationale Israélienne en participant à la version israélienne de La Nouvelle Star.
Mais c’est aussi un étudiant brillant, qui a intégré la faculté dentaire de l’Université de Jérusalem, où ne rentre pas qui veut. Ses études sont achevées depuis très peu de temps, et en 2011, il a enregistré en Israël son premier album. Outre ses propres chansons écrites pendant ses études, on peut entendre sur cet album la version en hébreu de « J’te l’dis quand même », première chanson que Patrick Bruel ait permis que l’on reprenne.Son diplôme en poche, Amir décide de tenter sa chance en France, où il n’est pas connu, et voila, on arrive à sa participation à l’émission « The Voice ».
Dimanche matin, il s’est a accordé un entretien à Ynet , et a confié l’appréhension qu’il ressentait : « J’avais peur des réactions en France quand le public découvrirait que je suis israélien. Il ya l’histoire de Dieudonné et je pensais être la cible des antisémites, mais pas du tout, je reçois énormément de commentaires positifs sur twitter pour me soutenir ».
Il tente aussi d’expliquer pourquoi, il revient sur la scène d’une télé-réalité, après si longtemps : « Quand j’ai participé à la Nouvelle star, je n’étais pas prêt. Aujourd’hui, j’ai fini mes études, j’ai un métier, je peux essayer de nouveau. Je crois beaucoup dans le public français, et je pense que si je réussis là-bas, je pourrai aussi réussir ici, faire les choses en grand. Je veux atteindre le succès ».
Source Tribune Juive