Les communautés bédouines dans le Néguev votent peu mais quand elles le font, c'est en majeure partie en faveur du… parti religieux Shass.
Dans le canton de Trabin, seulement 35% des électeurs se sont rendus aux urnes mais 60% d'entre eux ont voté pour le Shass.
Le parti sépharade a également remporté environ la moitié des votes au bureau de vote dominé par la tribu de Trabin, près de Tel Sheva.
Ce faisant Shass a battu non seulement les autres partis israéliens juifs mais aussi l'ensemble des partis arabes, la Liste arabe unifiée-Ta'al et le parti Balad.
Même cas de figure dans le canton bédouin d'Abu Krinat, près de Beer Sheva, 43% des électeurs se sont rendus aux urnes avec 40% de votes pour le Shass.
La Liste arabe unifiée-Ta'al y a tout de même obtenu plus de voix.
Dans la ville de Kseifa où environ la moitié des électeurs ont voté, le Shass est arrivé troisième avec 4% des voix.
La motivation des électeurs bédouins est essentiellement sociale :
"Dans le parti Shass, déclare Suleiman Trabin, je vois des modérés, des gens religieux qui se préoccupent des personnes les plus nécessiteuses, celles que les gouvernements ont oubliées.
Les élus du Parti Shass sont les seuls qui peuvent nous aider et nous voulons les renforcer pour qu'ils puissent bloquer les tentatives de réduire les aides financières aux pauvres", ajoute-t-il expliquant que les Bédouins craignent de s'appauvrir encore plus et de devenir comme leurs frères en Égypte, totalement démunis.
Le chef bédouin nie les rumeurs qui prétendent que le Shass a passé des accords avec les Bédouins pour sécuriser leurs votes.
"Nous n'avons reçu en échange aucune garantie.
Notre choix est basé sur un constat simple : les autres partis n'ont tenu aucune des promesses qu'ils ont faites à leurs électeurs.
Le Shass a des valeurs et c'est en cela qu'il pourra apporter un changement", affirme Suleiman Trabin qui veut y croire.
"Pour nous, c'est la lumière au bout du tunnel et notre seul espoir de pouvoir gagner décemment sa vie".
Le parti sépharade a également remporté environ la moitié des votes au bureau de vote dominé par la tribu de Trabin, près de Tel Sheva.
Ce faisant Shass a battu non seulement les autres partis israéliens juifs mais aussi l'ensemble des partis arabes, la Liste arabe unifiée-Ta'al et le parti Balad.
Même cas de figure dans le canton bédouin d'Abu Krinat, près de Beer Sheva, 43% des électeurs se sont rendus aux urnes avec 40% de votes pour le Shass.
La Liste arabe unifiée-Ta'al y a tout de même obtenu plus de voix.
Dans la ville de Kseifa où environ la moitié des électeurs ont voté, le Shass est arrivé troisième avec 4% des voix.
La motivation des électeurs bédouins est essentiellement sociale :
"Dans le parti Shass, déclare Suleiman Trabin, je vois des modérés, des gens religieux qui se préoccupent des personnes les plus nécessiteuses, celles que les gouvernements ont oubliées.
Les élus du Parti Shass sont les seuls qui peuvent nous aider et nous voulons les renforcer pour qu'ils puissent bloquer les tentatives de réduire les aides financières aux pauvres", ajoute-t-il expliquant que les Bédouins craignent de s'appauvrir encore plus et de devenir comme leurs frères en Égypte, totalement démunis.
Le chef bédouin nie les rumeurs qui prétendent que le Shass a passé des accords avec les Bédouins pour sécuriser leurs votes.
"Nous n'avons reçu en échange aucune garantie.
Notre choix est basé sur un constat simple : les autres partis n'ont tenu aucune des promesses qu'ils ont faites à leurs électeurs.
Le Shass a des valeurs et c'est en cela qu'il pourra apporter un changement", affirme Suleiman Trabin qui veut y croire.
"Pour nous, c'est la lumière au bout du tunnel et notre seul espoir de pouvoir gagner décemment sa vie".
Source Israel Infos