mardi 11 août 2020

Noé, retour sur l’histoire du camp


Dans le cadre des visites estivales organisées par l’OTI (office du tourisme intercommunal du Volvestre), où le patrimoine et trésors des trente-deux communes du Volvestre sont à découvrir, un retour sur l’histoire du camp d’internement de Noé a eu lieu.......Détails.......


 Sur le site où logé le camp de sinistre mémoire, Marion, guide de l’OTI, a rappelé combien la présence de ce camp a marqué l’histoire de Noé : "Une histoire très longue qui a débuté en 1937 avec la construction du camp dédié au cantonnement des militaires en raison de la poudrerie de Mauzac, pour se terminer en 1947. 
Le camp étant alors un centre pénitentiaire abritant les présumés collaborateurs en attente de jugement. 
Il s’étendait sur quinze hectares avec cent vingt-cinq baraquements pour mille cinq cents places, accueillait des réfugiés de toutes nationalités, avec une majorité d’Espagnols. 
Le camp était considéré comme camp de santé où les réfugiés étaient mieux traités qu’ailleurs. Très vite la situation se dégradera en raison de nombreuses épidémies dues à la surpopulation. 
En 1943, il devient camp de triage où les juifs y sont déportés vers les camps d’extermination". 
En 1950, la municipalité de Noé récupère le terrain où seuls, à ce jour, quelques vestiges témoignent du passé. 
Jean Baptiste Doumeng fera ériger un monument, œuvre du peintre Jacques Fauché, dans l’enceinte du cimetière, entre le carré juif et le carré espagnol, en mémoire de tous les internés enterrés en ce lieu.






Source La Depeche du Midi
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