Dimanche soir à l'occasion de son discours prononcé devant les jeunes de son parti, il a déclaré que «le Maroc rejette toute normalisation avec l’entité sioniste».
Il a également insisté sur le refus «du roi du Maroc, du gouvernement et du peuple marocain de toute opération de judaïsation» des lieux saints à Jérusalem.
Et d’insister sur l’engagement du royaume à «défendre les droits des Palestiniens et les droits des Maqdessis et le caractère arabe et musulman d’Al Qods», ajoutant que pour le royaume ce sont là des «lignes rouges à ne pas franchir».
Ce mardi matin, El Othmani est revenu sur ses propos dans des des déclarations au site le360.ma :
«J’ai parlé dimanche sur ce sujet, lors d’une rencontre avec les jeunes PJDistes, en ma qualité de chef du Parti Justice et Développement (PJD) et non pas en tant que chef du gouvernement.
J’ai en outre confirmé la position du parti en réponse à une question d’un journaliste qui m’a interrogé au sujet d’une éventuelle visite d’un responsable américain au Maroc.»
Ce rétropédalage d'El Othmani sur un dossier qui relève de la politique étrangère, un domaine réservé exclusivement au roi Mohammed VI, n’est pas le premier.
En mai 2019, à l’occasion d’un Iftar avec des représentants des médias, le chef du gouvernement est sorti de sa réserve pour aborder l’avenir des relations maroco-algériennes après le Hirak.
«Avec la nouvelle équipe dirigeante en Algérie, au moins nous espérons trouver avec elle des solutions et qu’elle n’adoptera pas le même comportement hostile vis à vis du Maroc. Les anciens dirigeants étaient très hostiles à l’égard du Maroc», avait-il annoncé.
Le lendemain, Mustapha El Khalfi, alors porte-parole du gouvernement, a dû intervenir en sapeur-pompier.
«Le chef du gouvernement n’a lancé aucun appel, mais il a formulé un souhait pour l’ouverture des frontières entre les deux pays, et ce dans une discussion en privé en marge d’un Iftar», avait-t-il précisé dans un communiqué relayé par la MAP.
Source Yabiladi
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