Anousheh Ashoori, c’est son nom, a été condamné à 10 ans de prison pour «espionnage» au profit d’Israël, ce que lui et ses proches démentent. Derrière les barreaux Anousheh Ashoori a pu faire entendre sa voix et il s’adresse directement au Premier ministre britannique Boris Johnson.
« Cher monsieur Johnson, je vous salue de la prison d’Evin. Ma crainte, c’est que nous ayons été oubliés par le gouvernement » ajoute le prisonnier qui dit s’exprimer au nom de plusieurs détenus possédant la double nationalité iranienne et britannique.
Agé de 66 ans, Anoosheh Ashoori demande « désespérément » l’aide de Londres et explique qu’il redoute le coronavirus qui fait des ravages en Iran. C’est l’épouse d’Anoosheh Ashouri qui a enregistré le message de son mari lors d’une de leurs conversations téléphoniques autorisées par la prison iranienne.
« Nous n’avons pas d’amis Israéliens, nous ne sommes jamais allés en Israël. Mon mari n’a jamais travaillé pour le gouvernement et n’a jamais eu accès à des secrets d’État », raconte Sherry Izadi qui clame l’innocence de son mari, arrêté en 2017 alors qu’il rendait visite à sa mère en Iran, et qui a été condamné à 10 ans de prison pour espionnage.
Pour l’épouse d’Anoosheh Ashouri, il est évident que les autorités iraniennes veulent échanger son mari.
« Nous sommes sûrs à 100% que c’est ce qu’ils veulent. Le ministre des Affaires étrangères Zarif a dit très souvent et ouvertement, sur Twitter et dans des interviews qu’ils étaient toujours prêts à un échange de prisonniers »
La famille d’Anoosheh Ashouri pense également que l’Iran pourrait chercher à obtenir de Londres le remboursement d’une dette ancienne de plusieurs centaines de millions d’euros.
Source RFi
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