Les musiciens israéliens, qui ont interprété des morceaux du répertoire de la musique Andalouse, un style musical né en Espagne musulmane au 9ème siècle, ont été chaleureusement accueillis et félicités à Casablanca pour la préservation de cet héritage musical en Israël.
Le journal, qui rappelle que sous la dynastie almoravide du 11ème siècle l’Afrique du Nord et l’Espagne étaient sous domination musulmane, souligne, par ailleurs, que la musique andalouse représente une tradition culturelle très importante au Maroc.
La musique andalouse est très appréciée par les Juifs originaires d’Afrique du Nord qui l’intégrent à la musique religieuse, a précisé le quotidien relevant que cette participation a fait de la 16e édition du festival une des occasions rares pour les résidents au Maroc de revivre la grande diversité culturelle qui existait autrefois.
Cet important festival auquel ont pris part une centaine de musiciens a été marqué par des concerts à Casablanca, Rabat et El Jadida, et a mis en vedette la Chorale Dar Al Ala, des musiciens de la tradition soufie d’Aissawa et le chanteur Said Belcadi, a rappelé le journal, soulignant que l’orchestre israélien a été sélectionné pour ouvrir le festival et que son chef Jacob Ben-Simon a reçu un prix pour ses efforts visant à ramener les voix juives au royaume nord-africain.
S’adressant à ses hôtes marocains, Ben-Simon a déclaré qu’il était « ravi et admiratif des efforts déployés dans les coulisses pour rejeter toutes les tentatives ayant visé l’annulation de notre performance », saluant l’engagement des organisateurs à maintenir la musique loin de la politique avant d’ajouter qu’il « faudrait étudier le caractère unique du Maroc en tant que lieu qui offre la sécurité à toutes les religions ».
Source Article 19
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