mardi 24 décembre 2019

En Iran, la répression des manifestations aurait fait près de 1500 morts


"La République islamique est en danger. Faites tout ce qu’il faut pour y mettre fin. C’est un ordre". Selon l’agence Reuters, cet ordre du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, confirmé par trois sources proches du cercle restreint du chef suprême et un quatrième officiel », a déclenché la répression la plus sanglante contre les manifestants depuis la révolution islamique de 1979.......Détails........



« Faites tout ce qu’il faut pour y mettre fin »

Les protestations ont éclaté après l’annonce, le 15 novembre, dans les médias d’État, que les prix du gaz augmenteraient de 200 % et que les revenus seraient utilisés pour aider les familles dans le besoin.
Environ 1 500 personnes ont été tuées, durant deux semaines de manifestations, commencées le 15 novembre. Le bilan, fourni selon l’agence Reuters par trois responsables du ministère iranien de l’Intérieur, comprend au moins 17 adolescents et environ 400 femmes, ainsi que des membres des forces de sécurité et de police.
Jusqu’à présent, Amnesty International parlait de quelque 304 morts, et les Américains de plus de 1 000 victimes. 
Les autorités, elles ne confirment que cinq décès. Un bilan macabre difficile à réaliser, Internet ayant été totalement coupé par le pouvoir durant plus de 10 jours.

200.000 manifestants selon le régime

Selon ces sources, le 17 novembre, alors que les manifestations ont atteint la capitale Téhéran, le dirigeant de 80 ans, qui a le dernier mot sur toutes les affaires de l’État, a vertement critiqué la gestion de la crise lors d’une réunion en soirée. 
En présence de hauts responsables et du président Hassan Rohani, il a alors déclaré : La République islamique est en danger. Faites tout ce qu’il faut pour y mettre fin. C’est un ordre.
Le pouvoir iranien a alors accusé les manifestants d’être liés aux opposants au régime en exil et aux principaux ennemis étrangers du pays, à savoir les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite.
Le ministre iranien de l’Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli, a pour sa part déclaré, le 27 novembre, que plus de 140 sites gouvernementaux avaient été incendiés, ainsi que des centaines de banques et des dizaines de stations-service. 
Cinquante bases utilisées par les forces de sécurité ont également été attaquées, selon des propos rapportés par l’agence de presse iranienne IRNA. Le ministre a ajouté que quelque 200 000 personnes avaient participé aux manifestations à l’échelle nationale.

Source Ouest France
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