«Deux chars et trois blindés de combat d’infanterie ont participé aux attaques.
Des tirs massifs de systèmes de lance-roquettes multiples et d’armes d’artillerie contre les positions des forces gouvernementales ont précédé les attaques qui ont toutes été repoussées. Trois soldats syriens ont été tués et 20 autres blessés.
Deux blindés et un char des radicaux ont été détruits», a indiqué le responsable.
Une trentaine de membres de groupes armés ont également essayé, vers 07h45, d’effectuer «une percée vers les positions de l’armée syrienne dans le gouvernorat depuis la zone de désescalade d’Idlib», a ajouté Y. Borenkov. Ils ont utilisé cinq tout-terrain munis de mitrailleuses de gros calibre.
Les forces syriennes ont repoussé cette attaque, détruisant trois véhicules des radicaux.
Par ailleurs, plus au Sud, des tirs à l’arme automatique ont visé un drone de combat israélien qui était entré dans l’espace aérien syrien non loin des hauteurs du Golan, rapportent des médias israéliens.
Le drone de combat a survolé la Syrie sur moins d’un kilomètre, passant environ 90 secondes dans l’espace aérien syrien avant de rebrousser chemin, selon Channel 12.
D’après des sources syriennes sur Telegram citées par les médias israéliens, il n’y a pas eu de tentatives d’abattre le drone en utilisant des chasseurs russes ou syriens, mais les tirs à l’arme automatique ont obligé le drone à quitter la Syrie.
Les Syriens avaient réussi à «tromper» l’armée de l’air israélienne en installant des reproductions de systèmes sol-air au lieu d’armes réelles, attaquées le 20 novembre dernier.
Ces derniers temps, les drones israéliens ont plusieurs fois violé l’espace aérien syrien.
Le 21 septembre, Damas avait dévoilé un engin sans pilote abattu non loin de Jabal al-Cheikh, au-dessus du plateau du Golan.
Les médias syriens avaient alors affirmé qu’il s’agissait d’un drone israélien.
À l’est de la Méditerranée, l’armée russe et son homologue syrienne multiplient les manœuvres conjointes pour parer des attaques de groupes armés illégaux, selon le vice-amiral russe Alexandre Iouldachev.
Les derniers exercices en date ont engagé des navires de surface russes, des avions de la base de Hmeimim, ainsi que des bateaux lance-missiles et des dragueurs de mines de la marine syrienne.
Il a signalé que des groupes tactiques formés par des navires russes et syriens exécuteraient conjointement des manœuvres en mer et des tirs d’artillerie: «Sur le littoral, des unités de protection et de défense s’entraîneront à contrer des attaques de drones et de groupes armés illégaux et à éliminer les effets d’attaques contre les sites du Port de Tartous».
Les militaires russes ont expliqué que les manœuvres dans cette zone revêtaient une grande importance car les navires russes au large de la Syrie contribuent à la lutte contre le terrorisme international et que le port de Tartous abrite la principale base de ravitaillement des effectifs russes en Syrie.
Source Perspectives Med
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