Se priver de sexe après un infarctus du myocarde ?
Pas besoin sur le long terme ! En effet, le maintien de l’activité sexuelle serait bénéfique.
Pour le prouver, des chercheurs israéliens ont suivi 1 120 hommes âgés de moins de 65 ans. Tous avaient souffert d’un infarctus du myocarde entre 1992 et 1993.
Les taux de mortalité ont été analysés jusqu’en 2015. Durant toute cette période, la fréquence des rapports sexuels était relevée à 5 ans, 10 ans et 13 ans, avec comme référence les données recueillies avant la survenue de l’infarctus.
Résultat, avant l’infarctus, 42% des patients rapportaient plus d’un rapport par semaine, 6% se déclaraient abstinents. Et 13 ans après l’infarctus, ces données passent respectivement à 21% et 27%.
« La diminution de l’activité sexuelle était surtout rapportée chez les sujets âgés, chez les femmes, chez celles et ceux n’ayant pas de partenaire fixe. » Et 22 ans après l’infarctus, l’espérance de vie était plus élevée chez les volontaires ayant maintenu une vie sexuelle.
Le sexe a tout donc tout bon. Pour autant, voici quelques conseils pour reprendre votre activité sexuelle en douceur après un infarctus du myocarde :
-Attendre jusqu’à 6 semaines avant de reprendre une activité sexuelle ;
-Adoptez une bonne hygiène de vie : perte de poids si nécessaire, activité physique régulière, arrêt du tabac, baisse de la consommation d’alcool…
-N’interrompez jamais seul votre traitement même en cas de troubles sexuels ;
-Posez toutes vos questions à votre médecin ;
-Limitez la prise d’anxiolytiques ou de somnifères… ennemis de la libido ;
-Consultez en cas d’apnée du sommeil, connue pour perturber la sexualité.
A noter : selon la Fédération française de cardiologie (FFC), faire l’amour équivaut à monter 20 marches d’escalier en 10 secondes.
Source Destination sante
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