"Nous voulons former un gouvernement sur la base existante, et nous aimerions une scission de la formation centriste pour pouvoir intégrer seulement Benny Gantz", a déclaré M. Bitan lors d'une interview à la radio publique, estimant qu'"ils se sépareront d'eux-mêmes de toute façon".
"S'il (Gantz) accepte et reconnaît nos valeurs, il n'y a pas de problème", a affirmé M. Bitan.
"Nous réunirons ensemble près de 62-63 sièges (sur 120 à la Knesset) sans Lieberman. Puis nous pourrons exercer des pressions sur les autres partis, mais même dans ce cas, nous formerons un gouvernement basé sur nos partenaires naturels (droite et orthodoxes)", a-t-il détaillé.
Selon tous les sondages, un gouvernement de droite-religieux brigué par Netanyahou paraît compromis.
Par ailleurs, depuis qu'une opération visant à localiser une "taupe" au sein de la liste centriste a conduit à la découverte d'au moins un suspect, membre du parti Yesh Atid, composante de Bleu Blanc présidée par Yaïr Lapid, bête noire des partis orthodoxes, les rumeurs sur une possible scission de la formation vont bon train.
Mais une alliance entre Benny Gantz et le Likoud n'est pas gagnée, l'ancien chef d'État-Major s'étant catégoriquement opposé à une union avec Benyamin Netanyahou.
Qui plus est, Bleu Blanc et le parti nationaliste de droite Israel Beiteinou dirigé par Avigdor Lieberman ont annoncé le 20 août avoir signé un accord de répartition des voix excédentaires en vue des prochaines législatives prévues le 17 septembre, un bâton supplémentaire dans les roues en vue d'une alliance Gantz-Netanyahou, sans Lieberman.
Source I24News
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