Dans une lettre aux chefs des établissements scolaires à Tel-Aviv, M. Peretz a affirmé qu'il n'avait jamais "proposé des thérapies de conversion" à aucun des élèves qu'il avait eus avant d'entrer en politique.
"Je sais que les thérapies de conversion ne sont pas bien, c'est ma position sans équivoque", a-t-il écrit.
"Je réalise que cela (...) ne correspond pas à la nature humaine, suscite de la souffrance plus que de l'aide et peut mettre en danger des vies avec des suicides qu'on peut éviter", a-t-il ajouté.
Le ministre a encore affirmé que ses propos avaient été mal interprétés. "Je n'aurais jamais pensé, et je n'ai certainement jamais dit, que ce type de thérapie devrait faire partie du système éducationnel", a-t-il dit.
Interrogé samedi par la chaîne 12 pour savoir s'il était en faveur des "thérapies de conversion" et s'il pensait pouvoir "changer un homosexuel", M. Peretz, également rabbin, a répondu:
"Je pense qu'on peut (...) J'ai une connaissance approfondie de l'éducation et je l'ai fait aussi".
Il a évoqué le cas d'un étudiant qui lui avait confié être homosexuel et à qui il avait conseillé de "bien réfléchir".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a accueilli au sein de son gouvernement l'Union des partis de droite dirigée par M. Peretz après les législatives du 9 avril, a jugé ces propos "inacceptables".
Mais M. Netanyahu, qui dirige ce qui est perçu comme le gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël, n'a manifesté aucune intention de limoger le ministre comme l'ont demandé des membres de l'opposition.
Les "thérapies de conversion" ont été largement reconnues, y compris par le ministère israélien de la Santé, comme préjudiciables pour ceux qui les subissent.
Source DhNet
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