mercredi 15 mai 2019

Belgique: Un couple d’Ucclois reconnu «Juste parmi les nations» pour avoir caché un enfant juif


Pieter et Sabina Neirinckx rejoignent les 1.750 citoyens belges qui a ce jour ont été reconnus «Justes parmi les nations». Pendant la seconde guerre mondiale, ce couple a ouvert son foyer à Henri Aronis, 6 ans et demi .......Détails........



Une centaine de personnes ont pris part mardi en fin d’après-midi, de 15H00 à 17H00, à la maison communale d’Uccle, à la cérémonie visant à reconnaître à titre posthume les citoyens belges Pieter et Sabina Neirinckx comme «Justes parmi les nations» pour avoir caché et hébergé Henri Aronis pendant la seconde guerre mondiale.
La cérémonie s’est déroulée sous l’égide du bourgmestre de la commune Boris Dilliès. 
L’ambassadrice d’Israël Simona Frankel a remis, au nom de l’Etat d’Israël, la médaille des «Justes» et un diplôme de reconnaissance à Maryse Neirinckx, la petite-fille de Pieter et Sabina Neirinckx.
«Pieter et Sabina Neirinckx rejoignent les 1.750 citoyens belges qui a ce jour ont été reconnus Justes parmi les nations» , a déclaré Simona Frankel.
«Ce couple qui a deux garçons (Gustave et Jean) a ouvert son foyer à Henri Aronis qui avait 6 ans et demi. 
Pieter et Sabina ont pris des risques au péril de leur vie en le choyant et le cachant dans leur maison rue Victor Allard à Uccle, où vit toujours leur petite fille».
Le docteur Henri Aronis a raconté que ses parents vivaient dans la clandestinité à Bruxelles et le suivaient parfois à la sortie de l’école en marchant de l’autre côté du trottoir.
«J’ai reçu des vrais faux-papiers d’une attestation de naissance provenant d’Ostende», se rappelle Henri Aronis.
«Je suppose que ce document m’a été octroyé grâce à l’intervention de Georges, frère de Pieter Neirinckx qui travaillait à la maison communale d’Uccle. Je fus très bien accepté par toute la famille Neirinckx, y compris par la famille collatérale et les voisins directs. 
Je pense que tous connaissaient mes origines, mais aucun n’a pipé mot, et ce malgré les menaces des Allemands. 
Mes hébergeurs directs m’ont caché au péril de leur vie, mais pour eux c’était normal et patriotique de sauver un enfant juif. 
Je crois même que si j’étais devenu orphelin, ils m’auraient adopté». Son père a été déporté en juillet 1944. Il a été incarcéré 10 mois dans un camp de concentration.
Des enfants de l’école du Centre, où Henri Aronis a été scolarisé pendant la guerre, ont chanté deux chansons lors de la cérémonie.

Source L'Avenir

Vous nous aimez, prouvez-le....


Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook... 
Sommaire
 Vous avez un business ?