A Jérusalem, le défilé des autocrates populistes et réactionnaires se poursuit. Après l’Américain Donald Trump, le Hongrois Viktor Orbán ou encore le Philippin fan d’Hitler Rodrigo Duterte, le tapis rouge a été déployé en Terre sainte pour le très droitier président brésilien, Jair Bolsonaro, à qui le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahu, donne désormais du «mon frère».......Détails........
Comme des rois mages d’un nouvel ordre illibéral, ils ont tous un petit cadeau diplomatique pour «Bibi», même si Trump s’est surpassé en offrant à la fois une ambassade à Jérusalem et, plus récemment, le plateau du Golan à l’indéboulonnable chef de file du Likoud, en campagne pour un cinquième mandat.
Lundi, Bolsonaro s’est tout de même fendu d’une première : une visite au mur des Lamentations (le kotel, en hébreu) en compagnie de Nétanyahou, kippas de rigueur et mains posées contre les pierres sacrées.
Jusqu’ici, les chefs d’Etat en visite sur le lieu le plus saint du judaïsme avaient toujours évité de s’y rendre au côté d’un officiel israélien.
Une façon de ne pas préjuger du statut final de la ville, le kotel se trouvant dans la Vieille Ville et donc dans Jérusalem-Est, dont l’annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.
Mais ce consensus a du plomb dans l’aile. Au début du mois, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, s’y était lui aussi rendu avec «Bibi», dans ce qui a été perçu comme une validation tacite de la souveraineté israélienne sur l’ensemble de Jérusalem, que Nétanyahou proclame à longueur de discours «éternelle et unifiée».
Pour Bolsonaro, cette transgression pourrait augurer du transfert de l’ambassade du Brésil à Jérusalem, mesure brandie durant sa campagne pour flatter l’électorat évangélique.
Mais une fois élu, il a temporisé, rappelant que son modèle, Donald Trump, a mis neuf mois à se décider.
En attendant, Bolsonaro a annoncé dimanche l’ouverture d’un «bureau diplomatique aux affaires économiques» à Jérusalem. «Bibi» n’est plus à ça près : à une semaine des législatives anticipées, les photos du Brésilien lui suffisent amplement.
«Nous allons écrire l’histoire ensemble», s’est rengorgé Nétanyahou à l’arrivée de Bolsonaro à Jérusalem, encore ébahi de voir le Brésil, aux positions historiquement neutres et policées sur le conflit israélo-palestinien, si vite transformé en allié zélé.
Jusqu’ici, les chefs d’Etat en visite sur le lieu le plus saint du judaïsme avaient toujours évité de s’y rendre au côté d’un officiel israélien.
Une façon de ne pas préjuger du statut final de la ville, le kotel se trouvant dans la Vieille Ville et donc dans Jérusalem-Est, dont l’annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.
Mais ce consensus a du plomb dans l’aile. Au début du mois, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, s’y était lui aussi rendu avec «Bibi», dans ce qui a été perçu comme une validation tacite de la souveraineté israélienne sur l’ensemble de Jérusalem, que Nétanyahou proclame à longueur de discours «éternelle et unifiée».
Pour Bolsonaro, cette transgression pourrait augurer du transfert de l’ambassade du Brésil à Jérusalem, mesure brandie durant sa campagne pour flatter l’électorat évangélique.
Mais une fois élu, il a temporisé, rappelant que son modèle, Donald Trump, a mis neuf mois à se décider.
En attendant, Bolsonaro a annoncé dimanche l’ouverture d’un «bureau diplomatique aux affaires économiques» à Jérusalem. «Bibi» n’est plus à ça près : à une semaine des législatives anticipées, les photos du Brésilien lui suffisent amplement.
«Nous allons écrire l’histoire ensemble», s’est rengorgé Nétanyahou à l’arrivée de Bolsonaro à Jérusalem, encore ébahi de voir le Brésil, aux positions historiquement neutres et policées sur le conflit israélo-palestinien, si vite transformé en allié zélé.
Vous nous aimez, prouvez-le....