Pour le Ministère de l'Intérieur, Alex ( photoci-dessus ) n'existe pas, il n'a aucune carte d'identité d'aucun pays. Il est né en Union soviétique dans une ville qui aujourd'hui se trouve sur le territoire de la Russie. La mère d'Alex a immigré en Lettonie, où elle a rencontré un homme juif, elle a alors immigré en Israël. Il est venu en Israël pour leur rendre visite au moment où l'Union soviétique s'est désagrégée. Son passeport soviétique est devenu caduc et il est resté coincé ici, cela fait déjà 18 ans ! Il n'est pas israélien, ni russe et encore moins letton...Détails...
L'État d'Israël fournit des autorisations de séjour les dix premières années de leur présence dans le pays, ils sont considérés comme touriste durant cette période, ils n'ont donc pas le droit de travailler, ils n'ont pas non plus de couverture sociale.
Aprés cette date limite, Israël a le droit de les expulser n'importe où dans le monde et ils n'ont pas le droit de s'y opposer.
Comme Alex, il y a des dizaines d'autres personnes dans cette situation.
Ava est née au Darfour, un pays en guerre civile depuis de nombreuses années. À l'âge de trois ans, elle a été trouvée dans les bras de sa mère, morte. Une femme l'a ramassé et ils ont fui vers le Rwanda.
Il y a cinq ans, ils ont essayé de traverser le désert pour arriver en Israël mais sa mère adoptive a été abattue sur le chemin.
Ava est entrée en Israël sans papiers. Le Ministère de l'Intérieur l'a reconnu comme n'ayant aucune citoyenneté, elle n'est donc pas autorisée à travailler, ne peut pas ouvrir de compte bancaire ou de recevoir un traitement médical : " Je marche dans la rue, je vis au jour le jour. Je vois des vêtements qui traînent, je les prends. Des amis m'aident pour la nourriture ".
Selon Varsovie Tomer, avocat et expert sur les questions d'immigration en Israël, il y a quelques dizaines, voir des centaines de personnes qui sont dans cette situation : " Ils sont divisés en deux groupes principaux, ceux originaires de l'ancienne Union soviétique, qui s'est disloquée, les gens sont ainsi restés sans nationalité et sans statut juridique, il y a aussi un deuxième groupe d'individus en provenance d'Afrique qui, en raison de circonstances difficiles, se sont retrouvés citoyen d'états qui ne veullent pas les reconnaître ".
Source Koide9enisrael