Pour la première fois, une série d'études en "vie réelle" suggère que le vaccin de Pfizer non seulement protège de la maladie Covid-19 mais conduit à une réduction importante des transmissions. Une lumière au bout du tunnel, enfin........Détails........
Les bonnes nouvelles s’accumulent sur le front de l’efficacité vaccinale. Les premières études solides "en vie réelle" sur de très larges échantillons de populations, que ce soit en Israël ou au Royaume-Uni, non seulement confirment l’efficacité du vaccin de Pfizer pour empêcher la maladie Covid-19, mais tendent à montrer une réduction considérable de la transmission virale. Ce qui n'était pas évident du tout jusqu'ici.
En effet, rares sont les vaccins dits "stérilisants", qui empêchent totalement à un virus de pénétrer un organisme vacciné. C’est le cas de ceux contre la variole et la rougeole.
Mais pour la plupart des autres maladies, si les vaccins protègent très efficacement contre l’apparition de symptômes et des formes graves en particulier, ils ne garantissent pas l’absence d’infection asymptomatique. Autrement dit, une personne vaccinée peut se retrouver porteur sain du virus ou de la bactérie et participer ainsi à sa transmission.
Savoir dans quelles proportions les vaccins contre le Covid permettent de réduire les transmissions est un autre aspect de l’efficacité vaccinale déterminant pour mettre fin à la pandémie.
Car si les vaccins empêchent le portage et la circulation du virus, cela signifie que même les personnes qui ne sont pas vaccinées bénéficient d’une protection au moins partielle grâce à ceux qui sont vaccinés autour d’elles. Ainsi, le taux de vaccinations nécessaires pour atteindre l’immunité collective dépend aussi de cette réduction des transmissions.
En Israël, la campagne de vaccination éclair a fait du pays une cohorte géante comptant déjà 80% de vaccinés chez les plus de 60 ans, et 40% des 9 millions d’habitants en tout.
Une série d’études suggèrent ainsi une grande efficacité du vaccin à ARNm de Pfizer contre la transmission du coronavirus.
A commencer par l'analyse des données d'une étude menée par le ministère israélien de la Santé et Pfizer qui révèle que le vaccin empêche non seulement 93,7% des cas symptomatiques, mais diminuerait aussi le risque d'infection asymptomatique de 89,4% une fois les deux doses reçues.
C'est la première indication concrète que le vaccin réduit considérablement la circulation du virus.
Si ces résultats encore en prépublication doivent être confirmés, une autre étude publiée le 24 février 2021 dans le New England Journal of Medicine vient accréditer la bonne nouvelle. Conduite sur près d'1,2 million de personnes dont la moitié était vaccinée, l'étude confirme une protection de 94% contre les formes symptomatiques de la maladie.
Surtout, elle offre une première estimation de l'efficacité du vaccin contre les infections asymptomatiques à hauteur de 90% à partir du septième jour après la seconde dose du vaccin.
Vous nous aimez, prouvez-le....